BELGA - A l'initiative d'Iran REF (Association des Réfugiés iraniens en Belgique), une centaine de personnes issues de la communauté iranienne de Belgique se sont rassemblées jeudi, à 17H00, sur le rond-point Schuman à Bruxelles, en face des institutions européennes, pour dénoncer le silence de l'Europe devant les violations des droits humains en Iran.
Les manifestants s'offusquent que les violations des droits humains aient été ignorées depuis le début des négociations nucléaires avec l'Iran il y a deux ans. Avec la signature de l'accord le 14 juillet, ils estiment que l'Union européenne n'a plus d'excuse pour garder le silence.
"Pour le peuple iranien, le plus important c'est la liberté", estime un manifestant. "L'accord sur le nucléaire ne va rien apporter au combat pour les droits humains. L'Europe se définit par les valeurs démocratiques. Elle les a mis de côté le temps de négocier cet accord. Maintenant, on veut que cela change".
Ils rappellent que depuis l'arrivée au pouvoir du président Hassan Rouhani le 4 août 2013, plus de 1.800 personnes ont été pendues. Les Iraniens mobilisés relèvent également que le jour de la signature de l'accord sur le nucléaire, tous les services de base comme l'alimentation ont été bloqués au camp Liberty, qui abrite quelque 2.500 réfugiés iraniens près de Bagdad en Irak.
Ces privations ont duré 5 jours. Les manifestants envoient par ailleurs un message de soutien à la centaine de professeurs arrêtés mercredi à Téhéran dans le cadre d'une manifestation contre les violations des droits minimaux du personnel de l'éducation.
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