mardi 21 mai 2019

La vraie menace pour le régime iranien


menaces au régime iran Compte tenu de la société fragile de l’Iran et des craintes de ses dirigeants à l’égard des situations explosives à l’intérieur et à l’extérieur du pays, il est évident que les jours du régime iranien sont comptés.

Ce fait force ce régime barbare à prendre des décisions mauvaises et confuses dans le tourbillon des différentes crises.
La mise en œuvre de mesures comme les sanctions américaines sur le pétrole, les métaux industriels et le système bancaire exerce de fortes pressions sur le régime. L’histoire nous apprend que le régime iranien est toujours prêt à intenter des poursuites frauduleuses pour obtenir la paix auprès des instances internationales, tout en contestant les pactes internationaux par tous les moyens.
Ils l'ont prouvé en exportant le terrorisme dans la région et dans les pays occidentaux depuis des décennies. Ils ont trompé l’AIEA pendant des années, jusqu’à ce que l’alternative démocratique de ce régime révèle les activités atomiques top secrètes de l’Iran au monde.
La menace de reprendre l’enrichissement d’uranium révèle la vérité derrière le programme nucléaire iranien et montre clairement qu’il n’a jamais été conçu à des fins pacifiques, mais qu’il a toujours été destiné à la production d’armes nucléaires.
La réalité est que le régime au pouvoir en Iran a peur du peuple et de sa résistance organisée comme alternative au changement démocratique.
Cette réalité pourrait répondre à la question de savoir pourquoi le régime a mis en œuvre des actions répressives sous de nombreux prétextes. La réponse est qu'il y a une résistance croissante dans les villes d'Iran et que le régime tente de l'arrêter.
Le 19 avril, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné à mort un activiste et des sympathisants de l’OMPI.
Selon cette condamnation, Abdollah Qasempour a été condamné à la peine capitale et à huit ans de prison pour « inimitié avec Dieu à cause de son appartenance, de son soutien et de sa coopération avec l'Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran ».
Une force répressive nationale
Mercredi dernier, selon le chef de la police iranienne, une nouvelle sorte de patrouille appelée « Razavion » sera lancée dans les rues et les quartiers iraniens.
« Un accord a été conclu entre la police et l’Organisation Basij dans le cadre d’un engagement et d’une coopération supplémentaires pour le lancement de la patrouille de Razavion », a déclaré le chef de la police iranienne, Hossein Ashtar,i à l'agence de presse IRNA, le 8 mai.
Les patrouilles de Razavion surnommées « patrouilles de sécurité de quartier » par Ashtari ont été comparées aux patrouilles redoutées du « Comité de la révolution » actives au cours de la première décennie de la révolution iranienne. Les comités de révolution constituaient le noyau de ce qui allait devenir les gardiens de la révolution et étaient composés de « Pasdarans » (membres de l’IRGC).
Le rôle des unités de résistance
Les unités de résistance ont une excellente communication avec les manifestants et le peuple iranien. Selon des rapports, ils ont étendu leurs pratiques dans différentes villes du pays.
Ces jeunes rebelles profitent de toutes les occasions possibles pour exprimer leurs protestations et leur haine envers le régime.
Les autorités savent que des millions d'Iraniens rejettent le régime iranien dans son intégralité, mais en raison de la répression généralisée, la formation de manifestations allant jusqu’à un million de personnes est pratiquement impossible dans les circonstances actuelles.
 Alors, comment les Iraniens manifestent-ils leur résistance malgré la répression ?
Quelque chose de nouveau a pris forme en Iran : les unités de résistance.
Les unités, qui ont été formées dans l’ensemble de l’Iran, sont composées des partisans organisés de l’OMPI.
Les unités de la résistance détruisent des images de personnalités de la République islamique, du guide suprême du régime, Khamenei, et de son fondateur, Khomeiny, dans des lieux publics.
Ils ont également incendié les bases des forces de Basij, qui font partie de l’IRGC (ou pasdarans), chargé de réprimer la dissidence en Iran…
Leur rôle est de diriger, d’organiser et de jouer un rôle moteur dans les manifestations pour un changement de régime.
Ils combattent l’atmosphère de peur créée par le régime et sont une source d’inspiration pour la résistance.
Source : Iran News Wire

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