mardi 18 juin 2024

La diplomatie iranienne en matière d’otages conduit à la libération du célèbre criminel Hamid Nouri

 Hamid Nouri a participé au meurtre de masse de prisonniers politiques dans les années 1980.

La diplomatie de la rançon et de la prise d’otages du gouvernement iranien a conduit à la libération d’un dangereux criminel, Hamid Nouri.

Le rôle de la diplomatie des otages dans le paysage politique iranien

Hamid Nouri était impliqué dans l’assassinat massif de prisonniers politiques dans les années 1980. La libération de Hamid Nouri, tortionnaire et tueur de prisonniers politiques, à la suite d’un échange de prisonniers avec la Suède, a suscité une vague de colère et de désespoir au sein de la communauté des exilés iraniens, en particulier ceux qui ont survécu aux exécutions massives de 1988.

Diplomatie de la rançon et de la prise d’otages

Le 15 juin 2024, dans un article intitulé « La Suède remet l’auteur du massacre à l’Iran », le site web Bild a réagi à la diplomatie de la prise d’otages. Bild cite un expert en affaires politiques et iraniennes : « Dans une interview accordée à Bild, un expert en affaires politiques a qualifié cette action de l’un des points les plus bas de l’histoire européenne. Il a également considéré l’action de la Suède comme un signal horrifiant d’une perspective européenne moralement corrompue qui trahit ses lois fondamentales et les droits de l’homme ».

La Suède critiquée pour avoir cédé à la diplomatie iranienne des otages

Nouri a été reconnu comme un criminel pour son implication dans les horribles exécutions de prisonniers politiques en 1988, au cours desquelles 30 000 personnes ont perdu la vie. Cet événement est un point sombre de l’histoire de l’Iran. Pour de nombreux Iraniens, en particulier les survivants et les exilés, il rappelle des blessures profondes et incurables sur le corps des droits de l’homme.

Hamid Nouri a été impliqué dans le meurtre de masse de prisonniers politiques dans les années 1980.

Le procès et la condamnation de Nouri en Suède a été la première fois dans l’histoire que l’un des accusés du massacre de 1988 a été traduit devant un tribunal équitable et impartial. Sa libération à la suite d’un accord politique ou d’une diplomatie de prise d’otages a fait douter beaucoup de monde de l’engagement de l’Europe en faveur de la justice et de l’État de droit.

La diplomatie de la prise d’otages : L’engagement européen en faveur de la justice remis en question après la libération de Nouri

Les critiques considèrent cette action comme une capitulation face à la diplomatie de la rançon et de la prise d’otages du gouvernement iranien. Ils craignent que cette libération n’encourage le régime à répéter de telles actions pour atteindre ses objectifs.

Critiques et protestations après l’échange de prisonniers entre la Suède et l’Iran

Pour de nombreux exilés iraniens, la libération de Nouri est le symbole de l’échec de la justice pour leurs proches disparus. Cela renforce leur sentiment de désespoir et d’injustice et ternit leur confiance dans la communauté internationale.

Certains exilés pensent que la justice ne sera rendue que par les courageux enfants d’Iran. Ces exilés considèrent que l’action de la Suède, qui s’est rendue sous le chantage du gouvernement du Velayat-e Faqih, est une trahison des droits de l’homme.

La justice a accusé le criminel, la politique d’apaisement a libéré le criminel

Le peuple iranien considère la politique d’apaisement de l’Occident avec le gouvernement sanglant et criminel de Khamenei comme une trahison de ses intérêts les plus élevés. Hamid Nouri a été condamné à la prison à vie, puis expulsé avec une interdiction permanente de revenir en Suède et une amende de 1,2 million de couronnes suédoises (environ 105 000 euros) pour plus de 100 meurtres, des crimes graves contre les lois internationales, des actes de torture et des comportements inhumains. La cour d’appel a confirmé ce verdict en décembre 2023.

La Suède libère Hamid Nouri, condamné pour des exécutions massives en 1988, en échange de deux hommes détenus par l’Iran

Le gouvernement Khamenei a largement recours à la diplomatie de la prise d’otages pour continuer à faire régner la terreur et le crime. À cet égard, le gouvernement iranien a un passé totalement criminel en matière de droits de l’homme. C’est surtout à des fins politiques qu’il utilise le levier de la prise d’otages. La politique d’apaisement, qui a trahi le peuple iranien à d’innombrables reprises, ne sera jamais oubliée. Le peuple iranien traduira tous les traîtres en justice et les poursuivra.

Conclusion

La diplomatie de prise d’otages du gouvernement iranien a abouti à la libération de Hamid Nouri, impliqué dans l’assassinat massif de prisonniers politiques dans les années 1980, dans le cadre d’un échange de prisonniers avec la Suède. Cet échange a suscité l’indignation de la communauté des exilés iraniens et des critiques, qui y voient un échec moral de l’Europe, une atteinte à la justice et aux droits de l’homme. La libération de Nouri est considérée comme une capitulation devant les tactiques de l’Iran, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’engagement de l’Europe en faveur de la justice et de l’État de droit. Les exilés iraniens se sentent trahis et jurent de demander justice.

Source : Iran News Wire/CSDHI 

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