jeudi 27 juin 2024

Une majorité de député au Parlement écossais soutient l’alternative démocratique iranienne pour le changement de régime et la paix au Moyen-Orient

 Dans le cadre d’un soutien international vaste, la majorité des membres du Parlement écossais (68 sur 129 représentants) ont rejoint une campagne mondiale pour soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi, visant à établir une république démocratique en Iran et à plaider pour la paix et la sécurité dans le monde.

Les parlementaires écossais ont appelé à la désignation du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste et à une reconnaissance mondiale de la lutte des unités de résistance contre le CGRI.

Parmi les signataires éminents de la déclaration majoritaire du Parlement écossais figurent deux ministres, trois chefs de parti et sept présidents de commissions.

La majorité des députés écossais ont condamné les violations flagrantes des droits humains, en particulier la répression cruelle des femmes en Iran. Ils ont exigé une enquête sur le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988.

Ils ont fermement condamné les récents simulacres de procès organisés par le régime iranien contre les dirigeants de la résistance iranienne et plus de 100 membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Ils ont considéré ces procès comme un prétexte pour de nouvelles actions terroristes contre les opposants iraniens, en particulier ceux d’Achraf-3, en Albanie.

Les parlementaires ont souligné la nécessité de reconnaître le droit du peuple iranien à résister et l’action des unités de résistance de l’OMPI face au CGRI, en particulier compte tenu du blocage total par le régime de toutes les voies politiques de changement.

 

Le texte intégral de la déclaration signée par la majorité des députés écossais suit :

Déclaration sur l’Iran
Soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité mondiales
Nous sommes profondément préoccupés par la répression impitoyable exercée par le régime iranien à l’encontre du peuple iranien, notamment des minorités ethniques et religieuses. Lors du soulèvement de 2022, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, « des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément à courte distance sur des manifestants non armés ».

Le rapport d’Amnesty International de décembre 2023 dénonce les violences sexuelles contre les femmes dans les prisons iraniennes. Les femmes sont les premières victimes de l’oppression du régime misogyne au pouvoir. En revanche, dans la résistance iranienne, les femmes occupent des postes de direction.

L’Iran reste le premier bourreau au monde par habitant. Rien qu’en 1988, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés quelques semaines après le décret du guide suprême du régime, Rouhollah Khomeini, d’exécuter les sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) qui persistaient à soutenir l’organisation.

Le régime iranien a lancé un procès grotesque par contumace contre les dirigeants de la Résistance iranienne et 100 membres de l’OMPI qui sont en Europe depuis des années, alléguant des crimes tels que Moharebeh (faire la guerre à Dieu). Ce procès est évidemment un prétexte pour préparer le terrain pour commettre des actes terroristes contre eux, notamment en Europe, et pour faire pression sur les autorités européennes afin qu’elles restreignent les opposants, en particulier ceux résidant à Achraf-3, en Albanie. Le système judiciaire iranien sert d’outil répressif à Khamenei pour le meurtre et le terrorisme.

L’Europe est devenue le terrain du terrorisme d’État iranien. En février 2021, un tribunal d’Anvers, en Belgique, a condamné un diplomate iranien en exercice à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser le sommet annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans la banlieue parisienne. Mais en mai 2023, les mollahs l’ont libéré en échange d’un otage pris à cet effet.

La dictature religieuse au pouvoir est incapable de se réformer. Lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, qu’elle soit monarchique ou théocratique, et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique.

Le peuple iranien se voit refuser tous ses droits politiques et civils ; considérant que le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme souligne les droits fondamentaux de tous les êtres humains et déclare: « Il est essentiel, si l’on ne veut pas contraindre l’homme de recourir, en dernier ressort, à la rébellion contre la tyrannie et l’oppression, que les droits de l’homme doivent être protégés par l’État de droit ».

Nous sommes profondément préoccupés par le déclenchement de la guerre au Moyen-Orient et par ses conséquences globales sur la paix et la sécurité mondiales. Il est désormais prouvé que la tête du serpent se trouve en Iran.

Nous condamnons les violations flagrantes des droits de l’homme, en particulier la répression des femmes, et nous appelons à ce que les auteurs du massacre de 1988 soient tenus responsables des crimes contre l’humanité en cours.

Nous exhortons tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes, l’autonomie des groupes ethniques et un pays non nucléaire.

Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, et nous réaffirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.

Alors que le régime iranien a bloqué toutes les voies politiques de changement, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et le droit des unités de résistance de l’OMPI à affronter le CGRI.

Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et sa politique belliqueuse. Nous appelons à la désignation terroriste du CGRI et à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime.

Source : NCRI 

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