lundi 24 juin 2024

La prison de Zahedan : Un récit terrifiant de la torture des femmes

– Selon un rapport de la prison de Zahedan, les femmes détenues à Zahedan sont torturées avec des injections afin qu’elles ne puissent pas protester. Ce rapport a été publié par des prisonnières libérées du quartier des femmes de la prison de Zahedan et traite de certains des crimes commis dans cette prison. La prison de Zahedan est l’une des prisons les plus terrifiantes d’Iran, où les criminels au pouvoir torturent les prisonniers de manière médiévale. Il ne fait aucun doute que de nombreux crimes commis par les autorités et les officiers de la prison centrale de Zahedan restent cachés, et ce n’est qu’avec les efforts des prisonniers et de leurs familles que ces crimes pourront être révélés au grand jour.

Travail forcé dans le quartier des femmes de la prison de Zahedan

Les prisonnières du quartier des femmes de la prison de Zahedan sont pour la plupart baloutches et généralement qualifiées pour les travaux d’aiguille. Les gardiens du quartier des femmes envoient les prisonnières aux travaux forcés pour coudre des vêtements sur mesure que le directeur de la prison accepte. Tout le monde sait que les travaux d’aiguille sont un travail laborieux et pénible et que chaque vêtement cousu à la main vaut au moins 7 à 10 millions de tomans à l’extérieur de la prison. Mais pour ce travail forcé qu’elles arrachent aux détenues, aucune somme ne leur est versée. En plus de ce travail, un autre travail qu’ils donnent aux prisonnières et les forcent à travailler est un travail dangereux qui nécessite un masque, mais les masques ne sont pas donnés aux prisonnières. Les prisonnières, au nombre d’une centaine, sont emmenées de 5 heures du matin à 9 heures du soir pour effectuer des travaux forcés de couture et d’émaillage ou pour préparer des cornichons pour les gardiens de la prison. Les prisonniers masculins sont également emmenés pour installer des barbelés, décharger des marchandises ou vagabonder dans la ville.

Travail à l’aiguille des femmes et travail forcé

Le directeur de la prison de Zahedan passe des contrats avec des hôpitaux ou des hôtels et des usines pour coudre des vêtements jetables pour un hôpital, par exemple, et les livrer, et en échange de ce contrat, une grande quantité d’argent est acheminée dans les poches du directeur de la prison et de ses complices au sein de l’organisation de la prison. Ainsi, le directeur de la prison de Zahedan, au lieu d’embaucher des travailleuses, prend des prisonnières comme main d’œuvre bon marché pour ces travaux et paie à la prisonnière une somme dérisoire de 20 à 30 dollars.

Insultes, coups et torture des femmes détenues dans la prison de Zahedan

Dans des circonstances aussi difficiles, alors que les prisonniers ne disposent d’aucune commodité, les gardiens de prison les maltraitent, les insultent et les battent. Si les prisonniers protestent pour quelque raison que ce soit, on leur injecte une seringue afin qu’ils ne puissent pas s’exprimer. Après l’injection de cette seringue, le prisonnier devient un corps sans vie qui ne peut même pas parler et reste dans cet état pendant des heures. Lorsque des détenues protestent contre les conditions anormales de la prison, l’officier féminin fait entrer des officiers masculins dans le quartier pour réprimer les femmes avec une extrême violence

Des tranquillisants sont constamment administrés aux prisonniers de la prison de Zahedan. À 8 heures du matin et à 8 heures du soir, des médicaments obligatoires sont administrés aux prisonniers pour les endormir. De cette manière, le directeur de la prison tente de s’assurer que personne n’a voix au chapitre et que la situation est sous son contrôle et celui de ses officiers. Les rapports indiquent également que l’entrée de tout médicament dans le quartier est interdite et ce, alors qu’à l’intérieur de la prison, les médicaments nécessaires aux prisonniers ne sont pas disponibles. L’infirmerie de la prison ne dispose pas de médicaments pour traiter les maladies des prisonniers.

Conclusion

La prison de Zahedan, en Iran, est connue pour ses traitements brutaux et la tortures des femmes détenues, notamment le travail forcé, les abus physiques et la négligence médicale. Les prisonnières sont réduites au silence par des injections et des tranquillisants, et leurs protestations sont accueillies avec violence. Le directeur de la prison exploite le travail des prisonnières à des fins personnelles, en passant des contrats avec des hôpitaux et des usines pour la production de biens. Malgré les conditions difficiles, les prisonniers font preuve de résilience en continuant à dénoncer les crimes commis à l’intérieur des murs de la prison. Parmi les auteurs de ces crimes figurent Ali Poodineh, Bahman Sargazi et Jami, qui sont connus pour leur extrême violence à l’égard des femmes.

Source : Iran News Wire/ CSDHI 

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