La Résistance Iranienne a qualifié la détention et le harcèlement par le ministère des renseignements (VEVAK) du Dr. Mohammed Maleki, ancien recteur de l’Université de Téhéran, d’une manifestation des craintes du fascisme religieux au pouvoir en Iran à la veille des élections. Ceci est un signe de la peur du régim le d’une escalade des protestations populaires. La Résistance iranienne appelle les Nations Unies et les autres organisations internationales des droits de l’homme à condamner cet acte.
À 10 heures le vendredi 5 février, le Dr. Maleki, 82 ans, a été appréhendé par des agents du ministère des renseignements au carrefour Parkway à Téhéran. Les agents l’ont cruellement traité et l’ont forcé à entrer dans une Peugeot. Le Dr. Maleki a été blessé à la tête et souffre sur tout le corps. Plusieurs heures plus tard, les forces répressives l’ont abandonné dans le désert de Behesht-e Zahra au sud de Téhéran.
Le Dr. Maleki avait été arrêté une première fois en 1981 et a passé plusieurs années dans les prisons médiévales du régime. Quoique très malade, il a été emprisonné à maintes reprises ces dernières années par les organes répressifs du régime.
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