Trois nouvelles femmes se sont suicidées et ont perdu la vie ces derniers jours dans trois villes iraniennes.
Le mercredi 6 juin 2018, une jeune femme s'est jetée d'un pont dans la centrale électrique d'Azarshahr, dans la province de l'est de l'Azerbaïdjan (nord-ouest de l'Iran) et elle est décédée.
Nashimel Hosseini, une jeune femme travaillant à l'hôpital Towhid de Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan dans l'ouest de l'Iran, s'est suicidée en avalant des pilules. Elle est finalement décédée le 5 juin 2018 à l'hôpital.
Le 4 juin 2018, une jeune femme nommée Arezou Rahmani s'est immolée et est morte à Ilam, capitale de la province d'Ilam, dans l'ouest de l'Iran. Elle était de la tribu Khamis Malekshahi. Son corps était brûlé à 95 %, à la suite de quoi elle a perdu la vie.
Les pressions croissantes exercées sur les femmes iraniennes et les nombreuses restrictions sur leur emploi et leurs activités sociales ont conduit à une dépression généralisée et au désespoir des femmes en Iran et à un taux élevé de suicide parmi celles-ci.
Au moins 21 femmes ont été victimes de suicide au cours des mois d'avril et de mai. L'Iran détient le taux de suicide le plus élevé parmi les femmes du Moyen-Orient.
Source : Le comité des femmes du CNRI
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