Taymour Khaledian, un activiste civil qui a récemment révélé avoir été « sévèrement battu et torturé sexuellement » a été condamné à 23 mois de prison, en Iran.
La première branche du tribunal révolutionnaire, présidée par le juge Behnam Rezawandi, sans tenir compte des coups et du harcèlement sexuel dont a été victime Taymour Khaledian lors de son arrestation, l’a condamné à 20 mois d'emprisonnement et à trois avec sursis pour avoir participé aux manifestations nationales de janvier 2018. Taymour Khaledian, 35 ans, concepteur et fabricant de meubles à Malayer, dans l'ouest de l'Iran, a été arrêté le 31 décembre 2017 lors des manifestations nationales. Il a été libéré sous caution le 21 janvier 2018 après 20 jours de détention.
L'activiste des droits de l'homme devant le tribunal a révélé, lors d'une conversation, les tortures subies et son harcèlement sexuel au poste de police de Malayer et il a déclaré qu'après avoir été transféré au poste de police des pasdarans de Téhéran, il a été torturé par des soldats brutaux et impitoyables. Il a mentionné que dix hommes l'ont électrocuté et l’ont frappé avec des bâtons. Ils lui ont également donné des coups de pied et de poing. Ensuite, ils ont ecrasé la matraque sur son dos et ont commencé à l’appuyer si fort sur son pantalon, que cela en était douloureux qu’il se sentait mourir. On le laissa quand il fut presque mort. La forte pression des matraques a provoqué une blessure traumatique lui cassant l'os du coccyx et pendant quarante jours, en plus de la douleur et de la brûlure, s'asseoir est toujours difficile pour lui.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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