Alors que la grève continue, les chauffeurs routiers dans le monde expriment leur solidarité avec les Iraniens en grève via des messages sur les réseaux sociaux et dans des lettres aux dirigeants du gouvernement iraniens. Ce n’est pas seulement une prise de position en faveur des Iraniens, mais aussi une prise de position contre le régime corrompu.
James Hoffa, le directeur général de Teamsters – un syndicat important aux États-Unis – a envoyé une lettre à Abolfazl Mehrabadi, le vice-directeur de la branche des intérêts du régime iranien à l’ambassade du Pakistan à Washington, dans laquelle il exprimait son soutien aux grévistes iraniens : « Les chauffeurs routiers iraniens dans 25 provinces et 160 villes protestent contre les bas salaires, les coûts en augmentation pour les opérations, l’augmentation des taxes. Teamsters soutient ses homologues iraniens. Nous demandons au gouvernement iranien d’écouter les plaintes des chauffeurs routiers en grève, de répondre à leurs demandes et de reconnaitre leurs droits reconnus à l’international à se rassembler, leur liberté d’expression, d’association et de négociation collective. »
Pourquoi sont-ils en grève ?
Plusieurs raisons poussent les chauffeurs routiers à faire grève, dont l’augmentation des taxes routières, des assurances, de la maintenance des véhicules, des mesures répressives contre les chauffeurs par les forces répressives iraniennes et les faibles salaires et retraite. Mais tout cela peut se résumer par le régime corrompu qui échoue à aider ses citoyens.
Le défenseur des droits de l’Homme Heshmat Alavi a écrit : « L’Iran compte près de 370 000 camions qui transportent des biens à travers le pays. De plus en plus de chauffeurs routiers réalisent qu’ils ont toléré trop longtemps les conditions de travail injuste et qu’il est temps d’agir, sachant que leur voix est entendue par la communauté internationale. »
Désormais, de plus en plus de personnes rejoignent la grève, dont les chauffeurs de taxi et les éleveurs de volaille. La grève prend de l’ampleur et elle devient donc plus difficile à réprimer pour le régime. Les Iraniens s’unissent pour lutter contre le régime et leur force ne fait qu’augmenter et de plus en plus de vidéos sont postées sur les réseaux sociaux.
Les grévistes ne reculent pas et rejettent les fausses promesses des dirigeants iraniens. Le régime et ses dirigeants montrent qu’ils ont été secoués par cette mobilisation sans précédente. Il est important que les gouvernements étrangers expriment également leur soutien aux Iraniens dans leurs aspirations pour la justice et la liberté.
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