L'année 2018 a été importante pour le peuple iranien et ses forces de résistance organisées, les Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), alors que les manifestations contre le régime ont secoué le pays et que les États-Unis ont mis un terme à leur politique de complaisance avec les mollahs.
Les protestations font toujours rage et l’économie est à genoux. L’OMPI a aidé à organiser les protestations à travers ses plus de 1 000 unités de résistance en Iran et a plaidé pour que l'Occident abandonne sa politique de complaisance.
Mohammad Mohaddessin, président de la Commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a expliqué qu'en dépit d'une « répression accrue », qui s'est traduite par une répression massive et l'arrestation de milliers de manifestants, le régime n'a pas réussi à arrêter le mouvement de protestation anti-régime. Cela montre à quel point le peuple iranien est déterminé à renverser la dictature et à instaurer la démocratie en Iran. Même les mollahs les plus hauts placés ont été contraints de reconnaître que la Résistance iranienne joue un grand rôle décisif dans ces manifestations.
Il a ajouté qu'avec la pression croissante sur le régime, 2019 pourrait bien marquer la fin du régime des mollahs.
Mohaddessin a déclaré : « Les mollahs n'ont jamais été aussi faibles, fragiles et vulnérables. Ils sont isolés aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l'étranger. En tant que tel, le renversement du régime n'a jamais été aussi à portée de main... Le régime théocratique se trouve dans une impasse et n'a aucun moyen pour sortir de la multitude de crises auxquelles il est confronté. La situation va empirer en 2019. »
Une autre crise à laquelle le régime des mollahs est confronté est la pression accrue en faveur de la justice pour les 30 000 victimes du massacre des prisonniers politiques en 1988. Amnesty International a publié un rapport sur ce massacre, intitulé « Les secrets sanglants : Pourquoi les massacres de prisons perpétrés en Iran en 1988 sont des crimes contre l'humanité ? », qui explique en détail comment les dissimulations violentes du régime affectent encore les Iraniens aujourd'hui.
Ali Safavi, qui siège également à la Commission des affaires étrangères du CNRI, a déclaré : « Une grande campagne de pression publique, notamment une forte pression à l'ONU de la part des États-Unis, est nécessaire pour contraindre le Secrétaire général de l'ONU à ouvrir une enquête indépendante sur le massacre et à renvoyer le dossier sur le massacre de 1988 et les autres violations des droits de l’homme au Conseil de sécurité afin que celui-ci adopte des mesures punitives contre les dirigeants de Téhéran. »
Le régime ne tentera que de réduire au silence ceux qui dénoncent le massacre ou les autres violations des droits de l'homme en Iran et ceux qui protestent contre le régime. Le régime moribond sait que 2019 risque d’être sa dernière année au pouvoir.
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