Le régime en Iran a pendu en public dimanche 13 janvier trois hommes condamnés à mort pour vol à main armée. Ils ont tous été exécutés en public devant une foule de gens, a rapporté le site Internet du pouvoir judiciaire iranien, Mizan.
Les pendaisons se sont déroulées, le 13 janvier, dans la ville de Yassouj, dans la province de Kohguilouyeh-va-Boyer-Ahmad.
Les victimes ont été identifiées par les médias officiels comme étant Keykavous Jamal Sirat, Rostam Rezaï et Abdullah Johari.
Ces exécutions interviennent après la pendaison d’un homme de 31 ans, accusé de sodomie, dans la ville de Kazeroun, dans le sud-ouest du pays.
En août 2018, les autorités en Iran avaient pendu six hommes reconnus coupables d'avoir volé 10 kg de bijoux en or, à l’arme blanche, selon les médias officiels.
Le régime en Iran est le principal bourreau du monde, avec de nombreuses pendaisons publiques. Au moins 285 exécutions, dont 11 en public, ont eu lieu entre décembre 2017 et décembre 2018. Les chiffres réels sont beaucoup plus élevés, car le recours à la peine capitale en Iran est souvent caché à l'opinion publique.
La plupart des personnes exécutées au cours de la période en question ont été condamnées à mort pour trafic illicite, stupéfiants et meurtre. Toutefois, des groupes de défense des droits humains affirment que la peine capitale ne se limite pas aux crimes violents. L’adultère, les infractions liées aux drogues sans violence, la sodomie (consensuelle ou autre), l’apostasie (conversion à une autre religion islamique), l'outrage au Prophète Mahomet et les vagues délits liés à la sécurité nationale tels que « la corruption sur Terre » ou « ennemi de Dieu » sont punis de la peine de mort.
Les organisations internationales des droits humains ont à plusieurs reprises condamné l'Iran pour son taux élevé d'exécutions.
En décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé une résolution critiquant le bilan de l’Iran en matière de droits humains.
La résolution avait condamné les violations systématiques des droits humains et des libertés fondamentales commises par le régime, le nombre alarmant d'exécutions, ainsi que la torture et les traitements cruels dans les prisons.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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