Les sanctions causent d'importants dommages au régime iranien. Combien de temps encore les mollahs vont continuer à avoir le comportement malveillant qui leur est reproché. Pendant combien de temps encore les mollahs peuvent-ils survivre ? La vérité est que le statu quo ne peut plus durer longtemps.
L'économie iranienne est en proie à la corruption, qui a entraîné toute une série de crises, notamment le chômage, l'inflation, la dévaluation de la monnaie et la pauvreté qui constituent une grave menace pour la stabilité sociopolitique. Il est difficile d'imaginer comment la dictature pourra contenir une population de plus en plus désaffectée et appauvrie.
Pourtant, le régime essaie de projeter une puissance bancale. La veille de l'entrée en vigueur des sanctions l'année dernière, Ali Khamenei a affirmé que les États-Unis étaient plus faibles qu'il y a 40 ans. Il tentait d'insuffler de faux espoirs aux Basijis (milices) et aux Gardiens de la révolution (pasdaran) démoralisés, qui sont les unités clés de la répression en Iran. Quelques jours à peine avant la prière du vendredi à Machhad, Ahmad Alamolhoda, un cacique du régime, a menacé de prendre en otage trois pétroliers saoudiens et de lancer des attaques de missiles contre des aéroports du Golfe si le pétrole iranien était interdit d’exportation.
Cette fausse démonstration de force est conforme à un régime qui sait qu'il est à bout de souffle, un régime moribond assiégé tant à l’intérieur du pays qu'à l'étranger. Khamenei avait dit récemment que malgré les « problèmes » que connaît le régime, ils n'étaient pas dans une « impasse ». Ils le sont maintenant.
Les manifestations anti-régime en cours ne montrent aucun signe de ralentissement et à chaque nouvelle manifestation ou grève, le régime perd un peu plus le contrôle. Chaque jour, de plus en plus de travailleurs, poussés à l’extrême, abandonnent leur poste pour les piquets de grève. Ces personnes estiment que leurs problèmes ont été causés par la mauvaise gestion du régime et ne seront résolus qu’avec le renversement du régime.
Le plan officiel des États-Unis pour les sanctions était de ramener l'Iran à la table de négociation d'un nouvel accord nucléaire qui prendrait en compte tous les comportements déstabilisateurs de Téhéran, des essais de missiles aux violations des droits de l’homme. Il n'y a aucune chance que les mollahs le fassent. S'ils le faisaient, cela reviendrait à reconnaître leur faiblesse.
Bien que la renégociation ne soit plus à l'ordre du jour, l'effondrement du régime demeure une priorité.
Mohammad Mohaddessin, président de la Commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne, basé à Paris, a écrit : « Dans ces circonstances, la meilleure solution est de mettre fin à la dictature funeste qui s'est constamment ingérée dans la région et a réprimé ses propres citoyens. Une opposition organisée et viable constitue le meilleur mécanisme pour renverser la tendance, dans l'intérêt de la paix et de la sécurité mondiales, pour la fin des violations des droits de la personne et pour l’avènement d'un Iran non nucléaire. »
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