L’Association internationale pour les droits humains des femmes a fait une déclaration lors de la 42e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève le 18 septembre 2019 sur la situation des femmes en Iran :
L’Iran affiche aujourd’hui un bilan tragique en matière des droits des femmes.
L’Iran affiche aujourd’hui un bilan tragique en matière des droits des femmes.
Sous la présidence de Hassan Rohani, la répression des femmes n’a pas connu de répit, au contraire. 94 femmes exécutées ces cinq dernières années.
Les plans de répression des femmes jugées « mal-voilées » se succèdent dans les lieux publics et sur les lieux de travail. Les mariages d’enfants se multiplient avec leurs lots d’adolescentes divorcées ou veuves et l’avenir brisé de ces jeunes filles.
La ségrégation et les discriminations sexuelles inscrites dans la loi font vivre un enfer aux femmes privées de droits et de libertés et écartées de la vie économique et politique, mais toujours en première ligne des protestations.
La ségrégation et les discriminations sexuelles inscrites dans la loi font vivre un enfer aux femmes privées de droits et de libertés et écartées de la vie économique et politique, mais toujours en première ligne des protestations.
Toutes ces pressions place l’Iran en tête du nombre de suicides de femmes au Moyen-Orient. Dans ce domaine, nous nous joignons à la communauté sportive internationale qui a condamné la mort d’une jeune fan de football, Sahar Khodayari qui s’est immolée devant un tribunal de Téhéran. Elle protestait contre une peine de six mois de prison pour avoir tenté d’entrer dans un stade.
De nombreuses militantes des droits civils, des femmes syndicalistes et journalistes ont également été condamnées cette année au fouet et à de lourdes peines, allant jusqu’à 18 ans de prison, pour avoir défendu les droits des femmes et des ouvriers.
Atena Daemi et Golrokh Iraee ont à nouveau été condamnées à de la prison pour avoir protesté contre la peine de mort.
Nous appelons le Haut-commissariat des droits de l’homme de l’ONU à dénoncer ces pressions insupportables sur les femmes en Iran.
Atena Daemi et Golrokh Iraee ont à nouveau été condamnées à de la prison pour avoir protesté contre la peine de mort.
Nous appelons le Haut-commissariat des droits de l’homme de l’ONU à dénoncer ces pressions insupportables sur les femmes en Iran.
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