lundi 30 septembre 2019

Iran : La vie des agriculteurs iraniens est gravement menacée


agriculteurs situation catastrophique iran Les moyens de subsistance des agriculteurs diminuent avec la croissance négative des revenus des ménages dans les villages et les villes iraniennes.
Un coup d'œil rapide sur les statistiques à cet égard montre clairement la criticité de la situation.

La croissance économique en Iran, en 2018, a atteint un point négatif de 2,8 % et devrait diminuer encore l’an prochain. La croissance économique négative n'est pas seulement un chiffre ; elle est le reflet d'une société d'inflation, de prix élevés et de distances entre les classes sociales.
Les couches défavorisées, les travailleurs, les agriculteurs et la classe moyenne sont les principales victimes des conséquences économiques catastrophiques de ce gouvernement. Ce sont surtout les agriculteurs qui souffrent le plus de ce désordre économique, à tel point qu'en 2018, le revenu d'une famille d'agriculteurs a diminué au point négatif de 12,6 %.
Les agriculteurs dépendent de leurs fermes et c'est leur source de revenus. Mais le principal problème en Iran est que le gouvernement n’achète jamais les produits des agriculteurs à un prix équitable. Deuxièmement, les éléments du gouvernement iranien importent le même produit d’autres pays à un prix inférieur, de sorte que la production des agriculteurs iraniens reste sans client.
Par conséquent, la plupart du temps, les agriculteurs sont obligés de vendre leurs produits à un prix très bas pour pouvoir payer leurs dettes aux banques. Dans ce cercle économique, les agriculteurs sont les principaux perdants, car ils doivent reverser l'essentiel de leurs revenus aux banques.
La situation est tellement désastreuse que le directeur de la coopérative rurale déclare :
« Alors que le revenu du secteur agricole est d’environ 25-27 %, compte tenu de l’inflation accrue et de l’intérêt bancaire de 18 %, les agriculteurs doivent dépenser 38 % de leurs revenus en dépenses, ce qui est plus que leur bénéfice brut. Dans de telles circonstances, comment pouvons-nous nous attendre à ce que le secteur agricole ait une marge de profit et mène des opérations à long terme ? »
Pendant ce temps, le gouvernement iranien continue de piller les agriculteurs sous le prétexte de « l’autosuffisance ». L'épuisement des ressources en eau souterraine et la destruction des terres agricoles ne sont que quelques exemples des comportements de ce gouvernement.
Même dans ce but creux, les cultures des agriculteurs n'ont jamais été achetées au prix du marché. De nombreux agriculteurs ont ravagé leurs cultures de leurs propres mains en signe de protestation contre les politiques agricoles qui ont ruiné et détruit leurs vies.
La réalité est que le coût de la vie dans les villages a la même croissance que les villes. Mais le prix élevé et l'inflation ont un double impact sur la vie des agriculteurs.
Les faibles rendements des cultures, le manque de technologie moderne pour les plantations et l'irrigation, la forte disparité entre la vie rurale et la vie urbaine, la restriction de l'utilisation de l'eau et le manque de terres fertiles, et le manque général de soutien de la part d'un organisme gouvernemental, sont toutes des causes et des incitations qui encouragent les agriculteurs, et en particulier les jeunes des zones rurales, à quitter leur terre natale et à migrer vers les petites et les grandes villes. Mais en même temps, ils n’ont pas de lieu où s’installer, hormis à l’extérieur de la périphérie des villes, où règnent la pauvreté et l’absence de biens de première nécessité.
Source : Iran Focus

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