CSDHI - L’égalité en Iran est très rare dans la plupart des domaines de la vie, et plus encore en ce qui concerne l’égalité entre les sexes. Sur le lieu de travail, dans l'enseignement et même à la maison et au sein des mariages, du point de vue juridique, les femmes sont victimes de discrimination.
Cette année scolaire et académique, qui commence aujourd'hui en Iran, comptera environ 15 millions d'Iraniens à l'école primaire et secondaire. Il y aura également 4 millions d'Iraniens supplémentaires dans l'enseignement supérieur. Cela signifie qu'il y aura des millions de jeunes qui ne fréquenteront aucun établissement d'enseignement, le plus souvent pour des raisons financières.
Le régime iranien n’a pas respecté bon nombre de ses obligations. Certaines de ces promesses ont été faites, mais en plus les obligations constitutionnelles sont négligées. L'une de ces obligations constitutionnelles que le régime n'a pas respectées est l'éducation obligatoire et gratuite pour tous jusqu'à la fin du lycée.
Le régime a imposé des frais de scolarité élevés, ce qui signifie que des millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes, dans un pays où le niveau de pauvreté est alarmant et pleine croissance, ne peuvent pas se permettre d'aller à l'école primaire, au collège, ou au lycée. On estime que plus des trois quarts de la population - environ 80 % - vivent sous le seuil de pauvreté. Pour beaucoup de familles, cela signifie qu’elles ne peuvent pas envoyer leurs enfants, étudier.
Il a même été signalé que, dans les cas où les enfants vont étudier, de nombreuses familles ont dû faire de grands sacrifices, tels que la vente de leurs biens. Leurs salaires réguliers couvrent à peine les commodités les plus élémentaires, et encore moins l’école.
En outre, environ 37 % des Iraniens abandonnent leurs études secondaires avant la fin du cycle. Parmi les enfants qui parviennent à terminer leurs études secondaires, seuls 7 % d'entre eux poursuivront leurs enseignements supérieurs ou iront à l'université.
Malheureusement, les femmes iraniennes sont encore plus privées d’enseignement que les hommes et la proportion d’abandons scolaires au lycée est plus élevée chez les jeunes filles.
La chef de l'opposition iranienne et Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Mme Maryam Radjavi, s’est adressée au peuple iranien à l'occasion de la nouvelle année universitaire. Elle a salué les jeunes iraniens, les enseignants et les éducateurs, pour leur rôle dans les manifestations et les grèves, au cours des dernières années. Elle leur a rappelé qu'ils suivaient les traces de ceux qui les avaient précédés et que leurs rêves de liberté et d'égalité se réaliseront un jour.
Mme Radjavi les a encouragés à continuer à résister au régime iranien en dépit de ses efforts pour réprimer toute dissidence. Elle a rappelé au peuple qu'il agissait pour ce qui est juste et contre la volonté malveillante des mollahs brutaux et cruels.
« Par cette répression impitoyable, les mollahs cherchent à préserver leur autorité décadente face au désir ardent de la population iranienne de changer, bloquant le progrès économique et social du pays et causant des dommages terribles dans chaque domaine, humanitaire, culturel, éducatif et médical, environnemental et économique. »
Le MEK a été un pionnier dans la lutte pour l'égalité des sexes et a dénoncé les inégalités dans le système éducatif du régime iranien.
Source : INU
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