CNRI Femmes – Des femmes protestataires ont été la cible d’une attaque des forces spéciales dans le village de Kordmir près de la ville de Chardangeh, dans le comté de Sari. Les agents ont tiré des balles en plastique tirées sur ces femmes rurales.
Le mardi 24 septembre 2019, les habitants ont protesté contre le dépôt insalubre d’ordures dans leur village, déchets provenant de diverses parties de la province de Mazandaran, dans le nord de l’Iran.
Cette manifestation a duré 17 jours, jusqu’au 24 septembre, date à laquelle les unités spéciales des forces de sécurité de l’État ont fait une descente et brutalisé les manifestants pour disperser leur foule. Ils ont tiré des balles en plastique sur les femmes qui protestaient dans ce village.
Dans les clips vidéo postés sur les médias sociaux, on peut voir des scènes après l’attaque. On voit des femmes de ce village dans un dispensaire, blessées durant l’attaque. Elles affirment qu’elles ont été attaquées par les unités spéciales.
La situation des ordures et des déchets dans le district de Chardangeh à Sari a créé de graves problèmes à la population et à l’environnement dans cette région. La seule réponse aux protestations de ces gens a été l’usage de la force et la répression.
Par ailleurs, dans une autre manifestation le mercredi 25 septembre, le personnel de l’université des sciences appliquées et de l’Institut de l’enseignement supérieur de la municipalité de Téhéran, a organisé un rassemblement pour protester contre un retard de trois mois dans le paiement de leurs salaires. Ces personnes ont entre 35 et 40 ans. La plupart sont titulaires d’un doctorat ou d’une maîtrise et ont entre 6 et 15 ans d’expérience de travail.
De leurs côtés, les étudiants de l’école des arts de Téhéran ont affiché le portrait de Marzieh Amiri, militante syndicale emprisonnée, sur le mur et exigé la libération immédiate et inconditionnelle des militants ouvriers et étudiants.
Le lundi 23 septembre 2019, les travailleurs et le personnel de l’université des sciences appliquées de Yassoudj ont publié une déclaration, appelant à un rassemblement le mardi 24 septembre, pour protester contre la décision du gouvernement de dissoudre cette université affiliée au gouvernement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire