CNRI Femmes – Une femme non identifiée a été pendue avec sept hommes le mercredi 25 septembre 2019 à Karaj dans la prison de Gohardacht (Raja’i-chahr) en Iran.
Le régime clérical a exécuté au moins 12 prisonniers dont deux femmes les 24 et 25 septembre 2019. La nouvelle de ces exécutions n’a été annoncée par aucun des médias officiels en Iran.
La femme non identifiée pendue avec sept hommes le 25 septembre 2019 à la prison de Gohardacht était accusée d’homicide volontaire contre son mari. Un témoin oculaire a déclaré qu’elle avait été emmenée de la prison de Chahr-e-Ray (connue aussi sous le nom de Qarchak) ou de la prison de Kachoui à celle de Gohardacht pour l’application de sa peine de mort. Au moment de la rédaction de cette nouvelle, elle n’avait toujours pas été identifiée.
Comme le régime clérical ne classe pas les homicides en fonction de leur degré, toute personne qui commet un meurtre est condamnée à mort, quels qu’en soient les motifs. De nombreuses femmes condamnées pour meurtre en Iran sont elles-mêmes victimes de violences domestiques et sont poussées à tuer en état de légitime défense.
Si l’on tient compte de l’exécution qui a eu lieu le 25 septembre, le nombre de femmes exécutées sous le mandat présidentiel de Rohani atteint 96. Huit de ces femmes ont été pendues en un peu plus de trois mois. L’une de ces femmes était Leila Zarafshan qui a été exécutée le jeudi 26 septembre 2019 à la prison centrale de Sanandaj.
Il faut comparer ce chiffre aux 9 femmes exécutées pendant toute l’année 2016, 10 femmes en 2017 et 6 femmes en 2018.
Le régime iranien est déteint le record du monde d’exécutions par habitant. Au moins 3800 personnes ont été exécutées sous le mandat de Rohani. Le régime clérical utilise la peine de mort pour maintenir sa mainmise sur le pouvoir et réduire au silence une population mécontente, dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté. Le nombre et le rythme des exécutions ont augmenté ces derniers mois.
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