En Iran, une mère et ses filles ont été condamnées au fouet et à la prison par les juges de la septième chambre du tribunal pénal de Téhéran.
Elles ont été accusées d'extorsion par la justice iranienne. La mère de famille a déclaré pour sa défense : « Il y a quelques années, j'ai divorcé de mon mari qui était drogué. J'ai travaillé chez un coiffeur jusqu'à ce que ma fille se marie et puisse avoir un enfant. Mais elle s’est également séparée de son mari. »
« Quelques temps plus tard, ma fille s’est mariée, de manière provisoire à un homme, mais il a été emprisonné parce qu’il n’avait pas régler la dot de sa première épouse et qu’il était dans l’obligation de payer. Ma fille a proposé de faire une extorsion pour aider à son mari. »
Hier matin, chaque accusée a été jugée par la justice iranienne et voici les condamnations qui ont été publiées : le fouet puis huit ans et un mois de prison pour complicité d'enlèvement et cinq ans pour larcin.
Le recours et l’usage du fouet met en évidence le caractère inhumain d'un système judiciaire qui légalise la brutalité. Ces châtiments cruels et inhumains constituent une atteinte à la dignité humaine et sont contraires à l'interdiction absolue de la torture et des autres mauvais traitements.
L'ONU a déclaré que le fouet est un châtiment cruel et inhumain, équivalent à la torture, et elle a critiqué l’Iran dans une déclaration en 2019 pour avoir institutionnalisé ce genre de violence dans le Code pénal iranien qui légalise également des peines comme l’amputation et l’aveuglement.
En effet selon le Code pénal iranien, plus de 100 « infractions » sont passibles de peines de fouet en Iran.
Source : Agence de presse Khabaronline - 23 septembre 2019
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