La répression contre le peuple iranien, et notamment les femmes, se poursuit. Les Iraniens au cours des dernières décennies se sont retrouvés avec de moins en moins de droits et de libertés et le régime ordonne systématiquement de nouvelles mesures de répression.
Aux dernières nouvelles, le chef de la police de la ville de Téhéran a annoncé que si des femmes tentaient de suivre le derby au stade Azadi le dimanche 22 septembre, elles seraient rapidement arrêtées.
Selon les médias officiels, le chef de la police, Hossein Rahimi, a déclaré : « Aucune femme ou fille n'est autorisée à entrer dans le stade Azadi pour assister au derby qui a lieu dans la capitale. Si elles sont vues, elles seront arrêtées. Les billets sont vendus en ligne. Par conséquent, les femmes et les filles ne sont pas autorisées à se rassembler en dehors du stade Azadi. »
Deux des principales équipes de football de Téhéran se rencontreront dimanche, mais le régime a veillé à ce que les supportrices ne soient pas les bienvenues à l’événement.
C’est quelque chose qui alarmerait clairement de nombreux pays dans le monde entier, car interdire aux femmes un stade de sport semble ridicule à l’heure actuelle. Consciente que cela provoquerait de nombreuses surprises de la part de l’Occident, la direction présidentielle pour les femmes et la famille a déclaré que ce n’était pas un problème politique. Massoumeh Ebtekar a déclaré : « La présence des femmes dans les stades n’est pas un problème politique et le gouvernement ne s’oppose pas à la présence de femmes dans les stades. »
Le gouvernement Rouhani essaye juste de sauver la face avec un coup de publicité ridicule.
Il y a à peine dix jours, une supportrice de football Sahar Khodayari s'est immolée par le feu devant un tribunal de Téhéran. Elle a été arrêtée pour avoir tenté d'assister à un match au stade Azadi. Elle est morte une semaine plus tard. Mme Khodayari avait été condamnée à six mois de prison pour avoir tenté d’assister à un match de football.
Les femmes en Iran ne sont pas traitées sur un pied d'égalité avec les hommes et sont victimes de discrimination dans de nombreux domaines de leur vie. Le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a fermement dénoncé le traitement réservé aux femmes par le régime iranien.
Le comité appelle la communauté internationale à reconnaître la lutte des femmes iraniennes et appelle les organisations internationales de défense des droits humains et des femmes à dénoncer les pratiques médiévales et la politique misogyne du régime.
Le CNRI et son Comité des femmes rappellent à la communauté internationale que son silence et son inaction ne font qu’enhardir le régime.
Ils rappellent également à la communauté internationale que le traitement réservé aux femmes par le régime n’est pas seulement injuste, il est souvent criminel.
Les femmes en Iran, ou les jeunes filles, peuvent être contraintes à un mariage dans lequel elles renoncent fondamentalement à leurs droits. D’autres minorités font également face à d’énormes niveaux de discrimination en Iran et des informations régulières en prévenance d’Iran indiquent que les minorités ethniques et religieuses sont ciblées par les forces de sécurité et jetées en prison pour des accusations forgées de toutes pièces.
Le régime réprime le peuple parce qu'il constitue la plus grande menace à sa survie. Il a appelé à un changement de régime et il a clairement indiqué qu'il fera pression jusqu'à la fin.
Source : INU
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