Par Mahmoud Hakamian
Un haut législateur du régime iranien a appelé les forces armées du régime à s'emparer de navires canadiens dans le golfe Persique.
Heshmatollah Falahatpisheh, qui présidait auparavant la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Majlis (régime) du régime iranien, a tenu ces propos après une décision de la Cour suprême du Canada ordonnant la vente des avoirs du régime iranien au Canada, le produit étant reversé aux victimes du les actes terroristes du régime.
Falahatpisheh a déclaré à l'agence de presse officielle ICANA, le dimanche 16 septembre 2019, que le régime devait confisquer les avoirs canadiens en Iran. Il a ajouté: "Nous devons saisir les navires transportant des marchandises et des produits au Canada, et cela doit se produire de toute urgence."
La décision de la Cour suprême du Canada a été rendue le 7 août 2019. Deux bâtiments appartenant au régime iranien à Ottawa et à Toronto - le Centre culturel iranien et le Centre d'études iraniennes - ont depuis été vendus pour environ 28 millions de dollars. Le produit de cette vente a été distribué entre victimes du terrorisme du régime. Les victimes ont également reçu une part d'environ 2,6 millions de dollars des comptes bancaires du régime iranien.
"Une liste officielle des actifs et des propriétés canadiennes en Iran devrait être préparée", a déclaré Falahatpisheh.
Le régime iranien a saisi illégalement le pétrolier britannique Stena Impero le 19 juillet 2019, peu après que le Royaume-Uni eut arrêté à Gibraltar un navire qui aurait transporté du brut iranien en Syrie en violation des sanctions imposées par l'Union européenne. Le mois dernier, Gibraltar a rendu public ce navire, qui a été renommé Adrian Darya 1. Gibraltar et le Royaume-Uni accusent depuis lors le navire de livrer sa cargaison à la Syrie.
Le Corps des gardes de la révolution islamique (IRGC), un armée terroriste du régime, a également lancé une série d'attaques contre d'autres pétroliers dans les eaux internationales du détroit d'Hormuz au cours de l'été.
La Loi sur la justice pour les victimes du terrorisme a été adoptée au Canada en 2012 et permettait de saisir les biens non diplomatiques de gouvernements accusés de parrainer le terrorisme en faveur des familles des victimes. Les plaignants ont eu gain de cause contre le régime iranien en Ontario. Téhéran a perdu son recours devant la cour supérieure, permettant ainsi la vente des propriétés.
Sous le Premier ministre Stephen Harper, le Canada a coupé les relations diplomatiques avec le régime iranien en 2012, en fermant l'ambassade du Canada à Téhéran et en expulsant d'Ottawa les soi-disant "diplomates" du régime iranien.
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