CSDHI - Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies la semaine dernière, le président du régime iranien, Hassan Rohani, a évoqué la situation au Moyen-Orient, décrivant la région comme étant « au bord de l'effondrement ».
Il a déclaré que la sécurité dans le Golfe Persique pourrait s'effondrer sur une simple « bévue » et il a ajouté qu'une intervention des États-Unis n'était pas nécessaire.
Le président Rohani a également souligné que l'Iran ne négocierait jamais avec les Etats-Unis à moins qu’ils n’annulent toutes les sanctions afin de « permettre l'ouverture de négociations ».
Quiconque ne comprend pas la situation au Moyen-Orient pourrait facilement en déduire que le président iranien fait tout ce qui est en son pouvoir pour la paix dans la région et il ne serait pas si farfelu de déduire de ses propos que ce pays est injustement pris pour cible par l'administration Trump.
Cependant, à en juger par les faits, il est clair que le travail du président Rohani consistait tout simplement à donner l’impression qu’il était un modéré. Mais cela ne pouvait être plus éloigné de la vérité. Voici pourquoi.
C’est un personnage clé du régime des mollahs. Un vestige qui a causé des destructions incommensurables au Moyen-Orient. Un régime qui a emprisonné, torturé et exécuté des milliers d'opposants politiques, dont 120 000 membres et partisans de l'OMPI, au cours des quatre dernières décennies. Un régime qui a comploté de nombreuses attaques terroristes dans le monde, dont beaucoup sur le sol européen, l’année dernière seulement. Un régime qui ne tient pas compte des normes et des règlements internationaux. Un régime qui ne tient pas compte des droits de la personne les plus fondamentaux. Et un régime qui a pillé la richesse de la nation pendant des années.
Hassan Rohani n’est pas seulement un joueur innocent impliqué dans les pratiques corrompues et belligérantes du régime. Il était là depuis presque le début. Lorsque le régime a été créé, il était membre du parlement. Il a ensuite été membre du Conseil suprême de la défense pendant six ans. Dans les années quatre-vingt, il était président du comité exécutif du Conseil supérieur de la défense et commandant adjoint de la guerre contre l'Irak entre 1983 et 1985.
Le président Rohani a travaillé également pour l’une des institutions de l’IRGC (les pasdarans) qui financent le terrorisme, dont il était le chef d’état-major puis le commandant en chef adjoint. Il connaît le régime de l'intérieur et le président iranien n'a rien de modéré. Pas maintenant et pas depuis quatre décennies. Pendant la guerre Iran-Irak, des centaines de milliers de personnes sont mortes et des milliards d’euros ont été dilapidés.
Hassan Rohani, essayant de se présenter comme un personnage pacifique et modéré, mais la vérité est qu'il est le président d'un régime qui crée l'insécurité dans la région. Plus tôt cette année, il a félicité les Gardiens de la révolution (les pasdarans) pour avoir abattu un drone américain.
« Nous avons frappé le drone avec un système construit en Iran, son missile est fabriqué par l'Iran, son radar est fabriqué par l'Iran, c'est-à-dire que nous avons cherché avec notre radar iranien, nous avons verrouillé avec le radar iranien, nous l'avons ciblé avec notre missile iranien… Nous embrassons tous ceux qui ont créé cette industrie nationale au sein du ministère de la défense, ainsi que tous ceux qui ont bien utilisé cet outil chez les Gardiens de la révolution (pasdarans). »
« Aujourd'hui, si nous regardons chaque coin de la frontière en Afghanistan, en Irak, en Syrie, au Liban, en Palestine, partout dans le monde, nous voyons l'empreinte de la bravoure du commandant [Qassem] Soleimani », a déclaré le président Rohani le 10 mai 2016, ajoutant que « le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC ou pasdarans) est présent pour défendre nos sanctuaires sacrés en Irak et en Syrie, pour défendre les opprimés au Liban, en Palestine, en Afghanistan et dans d'autres endroits qui demandent l'aide du peuple iranien et du gouvernement iranien. » (Agence de presse Tasnim, 10 mai 2016).
Depuis qu'il est devenu président, Rohani a supervisé l'exécution de plus de 3000 Iraniens, dont 92 femmes. Il a ordonné la répression de la dissidence.
Mme Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, dans un message vidéo au rassemblement No2Rouhani à New York le 23 septembre, a déclaré : « A la suite de la récente attaque du régime des mollahs en Iran contre les installations pétrolières saoudiennes, la vraie question qui se pose au monde n’est plus de savoir qui a mené l’attaque, mais plutôt de faire avancer une politique de décision et de fermeté contre ce régime. »
Source : INU
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