CSDHI - Le mercredi 26 septembre, le gouvernement Trump a interdit aux hauts responsables du gouvernement iranien d'entrer aux États-Unis.
La Maison Blanche a déclaré mercredi dans une déclaration que l'interdiction faite aux hauts responsables iraniens et aux membres de leur famille d'entrer aux États-Unis était due au parrainage du terrorisme par Téhéran et à sa contribution à la crise humanitaire actuelle.
Voici ce que dit la déclaration :
« Le gouvernement iranien sponsorise le terrorisme et le corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans), y compris sa force Qods, soutient les terroristes et participe directement au terrorisme. L’Iran détient arbitrairement des citoyens américains. Le régime iranien contribue aux crises humanitaires, menace ses voisins, menace les transports maritimes internationaux et mène des cyberattaques destructrices. Étant donné que ce comportement menace la paix et la stabilité au Moyen-Orient et au-delà, j'ai déterminé qu'il était dans l'intérêt des États-Unis de prendre des mesures pour restreindre et suspendre l'entrée aux États-Unis, en tant qu'immigrants ou non-immigrants, de hauts fonctionnaires iraniens et des membres de leur famille immédiate. »
L'ONU exhorte l'Iran à respecter les droits humains
Le 24 septembre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son compte-rendu officiel, exprimait ses préoccupations quant à la situation des droits humains en Iran et exhortait le gouvernement iranien à adhérer à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Le compte-rendu annuel de 21 pages a été présenté le 24 septembre, conformément à la résolution 73/181 de l'Assemblée générale, par laquelle elle avait prié le Secrétaire général de lui en rendre compte à sa soixante-quatorzième session.
Le document a également mis l'accent sur les préoccupations concernant le nombre élevé d'exécutions en Iran. Selon les dernières informations du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, l'Iran a pendu au moins 253 personnes en 2018. Le rapport soulève également des préoccupations concernant les exécutions de mineurs délinquants.
« Le Secrétaire général reste profondément préoccupé par le maintien de la peine de mort concernant des enfants et de présumés délinquants juvéniles en Iran. Le Haut-Commissariat aux droits humains a appris qu'au moins 85 enfants délinquants étaient sous le coup d'une condamnation à mort en mai 2019, certains risquant d'être exécutés de manière imminente. Les droits des femmes iraniennes sont violés dans au moins douze domaines, y compris leurs parts en matière d'héritage, d'argent du sang et les droits de divorce, de voyage et d'habillement », indique le compte-rendu.
Source : Iran Focus
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