Par Mohammad Sadat Khansari
La Grande-Bretagne a conclu que le régime iranien était responsable des attaques contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, a déclaré lundi le Premier ministre britannique Boris Johnson.
Les États-Unis et l'Arabie saoudite ont déjà imputé au régime iranien les attaques du 14 septembre sur deux installations pétrolières Aramco d'Arabie saoudite, qui avaient au départ réduit de moitié la production de brut du pays.
"Le Royaume-Uni attribue à l'Iran la responsabilité très probable des attentats d'Aramco. Nous pensons qu'il est très vraisemblable que l'Iran soit effectivement responsable", a déclaré M. Johnson aux journalistes lors d'un vol pour l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
"Nous allons travailler avec nos amis américains et nos amis européens pour construire une réponse qui tente de désamorcer les tensions dans la région du Golfe", a-t-il déclaré, selon Reuters.
Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Dominic Raab, a également déclaré qu'il était très probable que le régime iranien soit responsable de l'attaque.
"Le Royaume-Uni pense qu'il est très probable que l'Iran soit responsable de l'attaque scandaleuse et illégale contre les installations pétrolières en Arabie saoudite", a déclaré Raab sur Twitter.
"Nous allons travailler avec nos partenaires internationaux sur une réponse diplomatique robuste et sur la stabilité de la région", a-t-il ajouté.
Un responsable britannique a déclaré à l'Associated Press qu'une affirmation de responsabilité pour les attaques perpétrées au Yémen par des rebelles houthistes alliés à l'Iran était "invraisemblable". Il a précisé que des restes de missiles de croisière fabriqués par l'Iran avaient été découverts sur le site de l'attaque.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a décrit l'attaque contre les installations pétrolières d'un pays voisin comme une étape majeure et une nouvelle phase dans les agressions belliqueuses de la dictature religieuse au pouvoir en Iran, ajoutant que L’exercice du pouvoir et de la décision est le seule langage que les mollahs comprennent.
L’inaction ne fait qu’enhardir ce régime médiéval dont la principale victime est le peuple iranien, a-t-elle souligné, concluant que la solution ultime pour débarrasser le monde du fascisme religieux au pouvoir en Iran source de toutes les crises dans la région, était un changement de ce régime illégitime par le peuple iranien et son mouvement de résistance organisé.
Les résolutions antérieures du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le projet d’armes nucléaires des mollahs et l’interdiction de l’enrichissement doivent être rétablies.
L'éviction d'Irak, de Syrie, du Yémen, du Liban et d'Afghanistan, du régime, de ses gardiens de la révolution et de ses milices mercenaires, est un impératif urgent.
L'Union européenne doit placer Khamenei, ses bureaux, le Corps des Gardiens de la révolution et le ministère du Renseignement (Vevak) sur la liste des entitées terroristes.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit renvoyer le dossier du régime des mollahs sur les violations des droits de l’homme et les atrocités, en particulier le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, devant un tribunal international.
La communauté mondiale doit reconnaître le droit de la Résistance du peuple iranien de renverser la théocratie au pouvoir et d’atteindre la liberté.
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