Par Hamideh Taati
Des représentants d'organisations non gouvernementales internationales ont dénoncé les violations des droits de l'homme perpétrées par le régime iranien et ont appellé à une enquête des Nations Unies sur le massacre de prisonniers politiques en 1988, lors de la 42ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève.
Le massacre de l'Iran en 1988, un crime contre l'humanité dans lequel environ 30 000 prisonniers politiques affiliés à la principale opposition, les Moudjahidine du peuple (OMPI) a été évoqués lors d'un "dialogue interactif" organisé le 11 septembre au Conseil des droits de l'homme.
Les représentants des ONG se sont adressés à Bernard Duhaime, président du groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires, et à Fabian Salvioli, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation.
Milica Javdan, de l'Association internationale des droits de la femme, a déclaré au Conseil des droits de l'homme le 11 septembre 2019:
“The perpetrators of Iran's #1988Massacre of political prisoners now hold top Judiciary posts. Impunity breeds reoccurrence! @UNHumanRights must investigate this crime against humanity" - NGO rep at #HRC42@USUN @CanadaGeneva @UKMissionGeneva @StateDRL @GermanyUNGeneva @franceonu
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"Madame la vice-présidente
Au cours de l'été 1988, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés par la République islamique d'Iran. L'atrocité de masse était basée sur une fatwa du guide suprême, l'ayatollah Khomeiny. Son décret appelle à l’exécution de tous les prisonniers politiques affiliés à l’organisation du peuple iranien Mojahedin du peuple, qui reste inébranlable dans sa résistance au régime iranien. Les victimes ont été enterrées secrètement dans des fosses communes. Pendant 31 longues années, le gouvernement iranien a tenté de dissimuler la vérité sur les exécutions massives commises par la communauté internationale.
Monsieur le Rapporteur spécial, M. Salvioli, les familles des victimes en deuil n’ont reçu aucune information sur le sort de leurs proches. Il n’existe aucune trace de papier sur le lieu où se trouvent les prisonniers, aucun document de procès et aucune tombe à visiter. Les familles de la victime se tournent vers vous pour obtenir des réponses.
En août 2017, votre collègue, la regrettée Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme en Iran, Asma Jahangir, a informé l'Assemblée générale du massacre de 1988 et a demandé l'ouverture d'une enquête pour découvrir la vérité sur le sanglant été 1988.
Monsieur Salvioli, quelles mesures votre bureau a-t-il prises pour enquêter sur cette affaire et obtenir des réponses du gouvernement iranien sur le sort des victimes du massacre de 1988? Un grand nombre des auteurs de ce crime odieux occupent toujours des postes de responsabilité au sein de la justice et du gouvernement iraniens. Tels que le chef du pouvoir judiciaire, Ebrahim Raisi, et le ministre de la Justice, Alireza Avaei. Le 25 juillet 2019, Mostafa PourMohammadi, dans un entretien officiel, a défendu le massacre de 1988 et a déclaré que les militants moudjahidine du peuple récemment arrêtés seraient passibles de la peine capitale. L'impunité engendre la récurrence!
Nous vous appelons, Monsieur Salvioli, à enquêter sur le massacre de 1988 dans le cadre de votre mandat.
Je vous remercie."
Contexte du massacre de l'Iran en 1988:
Plus de 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés en Iran au cours de l'été 1988.
Le massacre a été perpétré sur la base d’une fatwa de Khomeiny.
La grande majorité des victimes étaient des militants de l’opposition des Moudjahidine du peuple.
Les commissions de la mort a rendu les condamnations à mort.
Alireza Avaei, membre de la commission de la mort, est aujourd’hui le ministre de la Justice de Hassan Rohani.
Les auteurs du massacre de 1988 n'ont jamais été traduits en justice.
Le 9 août 2016, une cassette audio a été publiée pour la première fois par l’ancien dauphin de Khomeiny, reconnaissant que ce massacre avait été ordonné aux plus hauts niveaux.
Il est temps que l'ONU enquête sur le massacre de 1988 en iran.
Le massacre a été perpétré sur la base d’une fatwa de Khomeiny.
La grande majorité des victimes étaient des militants de l’opposition des Moudjahidine du peuple.
Les commissions de la mort a rendu les condamnations à mort.
Alireza Avaei, membre de la commission de la mort, est aujourd’hui le ministre de la Justice de Hassan Rohani.
Les auteurs du massacre de 1988 n'ont jamais été traduits en justice.
Le 9 août 2016, une cassette audio a été publiée pour la première fois par l’ancien dauphin de Khomeiny, reconnaissant que ce massacre avait été ordonné aux plus hauts niveaux.
Il est temps que l'ONU enquête sur le massacre de 1988 en iran.
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