jeudi 12 septembre 2019

Iran: Décès en hausse des travailleurs en raison de la politique anti-ouvrière du régime

Au moins 10 travailleurs ont perdu la vie au travail
Les dimanche et mardi 8 et 10 septembre 2019, au moins 10 travailleurs ont perdu la vie dans de tragiques accidents du travail dans différentes villes en Iran en raison de la politique anti-ouvirère du régime clérical, notamment du manque d’équipements de sécurité. En raison des mêmes pénuries, un grand nombre de travailleurs continuent à être mutilés ou à perdre des membres sur leur lieu de travail.

Le mardi 10 septembre, un jeune homme est décédé des suites d’un glissement de terrain alors qu’il creusait un canal d’irrigation dans le village de Ghal’eh Rach à Sardachte, dans le Kurdistan iranien. Le même jour, un travailleur âgé de 35 ans est décédé à Khorramabad (ouest de l'Iran) après avoir chuté de 10 mètres à cause du câble du chariot élévateur sur lequel il était pris. Et le 8 septembre, huit travailleurs à Ispahan, Khorramabad et Kashan (centre de l'Iran), ainsi qu'à Amol (nord), sont morts dans différents accidents en raison du manque d'équipement de sécurité.
L’agence de presse Tasnim, affiliée à la Force terroriste Qods des Gardiens de la révolution, a rapporté le 1er juin 2017 que l’Iran, sous le mollahs, se classait au 102ème rang mondial pour la sécurité au travail.
Les conditions de vie misérables des travailleurs sont aggravées par le fait que leurs salaires sont plusieurs fois inférieurs au minimum requis pour survivre. Le salaire mensuel minimum des travailleurs en 2019 a été fixé à 10 760 000 rials (89,1 dollars). La section de la main-d'oeuvre du Conseil supérieur des salaires du régime a déclaré qu'en raison de la hausse des coûts dont les travailleurs ont besoin, le panier mensuel de nourriture pour une famille de 3,3 personnes a grimpé à 60 400 000 rials (503,3 dollars), soit plus de cinq fois le minimum salaire. De plus, à cause du chômage, la plupart des travailleurs signent des contrats avec des salaires plus bas et souvent ce maigre salaire n’est même pas payé.
La Commission du travail du CNRI appelle tous les syndicats, syndicats et défenseurs des droits de l’homme à travers le monde à condamner fermement le régime des mollahs et ses politiques anti-syndicales, et à soutenir les droits et les revendications des travailleurs et travailleuses iraniens.
Commission du travail du Conseil national de la Résistance iranienne
12 septembre 2019

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