Des Iraniens se sont vus obligés de vendre leurs organes pour joindre les deux bouts alors que le régime d'Ali Khamenei pousse la « société en ébullition » en dessous du seuil de pauvreté, a déclaré Hossein Abedini de la Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) au magazine britannique l’Express.
Dans une interview avec Express.co.uk, publiée le 11 septembre 2019, M. Abedini a déclaré que des iraniens se sont vus obligés de vendre leurs reins et d'autres organes du corps pour survivre pendant que le régime « dictatorial » au pouvoir en Iran essaie de détourner l'attention des conflits internationaux.
M. Abedini a averti que la « société iranienne en ébullition » est prête à exploser comme un volcan et qu'elle rend le régime de Rohani de plus en plus « vulnérable à l’intérieur du pays ».
Il a déclaré : « A l'intérieur de l'Iran, il y a une société en ébullition comme un volcan et le peuple en a absolument marre de cette dictature.
« Il y a eu des manifestations, le peuple iranien souffre », a-t-il déclaré.
« L'Iran est un pays très riche, assis sur un océan de pétrole et le deuxième plus grand détenteur de gaz au monde après la Russie. »
« Mais 80 % de la population iranienne vit en dessous du seuil de pauvreté. »
« Et 30 000 personnes ont dû vendre leurs reins et leurs organes pour survivre et pour joindre les deux bouts. »
M. Abedini a ajouté : « Le régime fait toutes ces menaces parce qu'il se sent vulnérable à l’intérieur du pays.
« Et ils veulent créer des crises en dehors de l'Iran pour faire diversion. »
Le membre du CNRI a également averti que le régime des mollahs s’est servi des deux otages nationaux comme « monnaie d'échange » pour traiter avec l'Occident grâce à l'approche « faible » de l'Union européenne contre les mollahs.
Il a déclaré : « Quoi que dise les responsables du régime, ils ne sont pas en position de force. Si on leur opposait de la robustesse et une action forte, une action unifiée, ils feraient machine arrière. D'après nos plusieurs années d’expérience, ce régime a été confronté à de nombreuses crises à l'intérieur du pays. »
« Ce n'est qu'une menace creuse, mais c'est bien sûr un régime terroriste, donc la seule façon d'y faire face est de ne pas lui faire de nouvelles concessions. »
« Ils devraient s'en occuper avec autant de fermeté qu'ils le disent. Il y a des mesures stratégiques à prendre. »
Il a ajouté qu'il s'agissait en particulier « d'inscrire les Gardiens de la révolution (pasdaran) sur la liste des organisations terroristes. »
M. Abedini a déclaré que l'UE et ses gouvernements nationaux ont « des politiques faibles qui sont contre-productives » quand il s'agit de traiter avec le régime des mollahs.
Mardi, il a été annoncé que le régime des mollahs a maintenu en détention deux femmes australo-britanniques et un Australien après leur arrestation lors de deux incidents distincts, le trio étant actuellement détenu dans une sinistre prison à Téhéran.
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