Un homme a été condamné à mort par un tribunal pénal de la province d'Alborz, dans le nord de l’Iran, pour avoir publié des propos « blasphématoires » sur l’application de messagerie, Telegram, a annoncé une agence de presse officielle.
Selon l’agence de presse ROKNA, l'homme identifié uniquement par son prénom, Meisam, a également été condamné à une peine de prison, à la flagellation et à une amende.
Selon les informations recueillies, le tribunal n’a pas accepté la « pénitence » de l’homme de 39 ans qui a déclaré avoir mené ses actes sous l’influence de « groupes de dissidents ».
Meisam a également été inculpé pour « possession d'une arme à feu et d'un spray au poivre », de « consommation d'alcool », de « blasphème », de « possession de boissons alcoolisées faites maison » et de « propagande contre l'État ».
La peine de mort a été confirmée par la Cour suprême d’Iran.
Bien que le régime détienne le record du nombre d’exécutions dans le monde par habitant, il est rare même que le régime exécute des Iraniens pour des contenus Internet blasphématoires.
Rappelons que la 17ème Journée mondiale contre la peine de mort a été célébrée le jeudi 10 octobre dernier.
C’était l’occasion pour les défenseurs des droits humains de rappeler le statut de l’Iran comme le deuxième plus important utilisateur de la peine de mort au monde.
Depuis la nomination du nouveau chef du pouvoir judiciaire en mars 2019, en Iran, on a noté une augmentation des exécutions et les derniers soulèvements de la population iranienne laissent penser que ce chiffre ne risque pas de diminuer, mais au contraire est sur le point de battre des records effrayants et terriblement inquiétants pour les droits humains en Iran.
Source : Iran News Wire
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