jeudi 7 octobre 2021

Le nouveau MAE iranien combine la diplomatie et le terrorisme de Téhéran

 Amir Abdollahian (à droite) MAE iranien combine la diplomatie et le terrorisme de Téhéran

Le quotidien d’État Aftab-e Yazd a publié le 3 octobre la biographie d’Hossein Amir-Abdollahian, le nouveau ministre des Affaires étrangères du régime iranien, dans laquelle on constate que la diplomatie et le terrorisme vont de pair sous le régime des mollahs.

On peut lire dans le livre d’Amir Abdollahian : « Dans les questions fondamentales de politique étrangère et de sécurité nationale, un mécanisme est conçu dans la constitution pour les décisions.

La procédure est telle qu’après être passé par les étapes d’expertise au ministère des Affaires étrangères et les départements sécuritaires et militaires, et un examen approfondi dans les groupes de travail du Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale, la question est enfin soulevée et décidé lors d’une réunion au Conseil suprême de sécurité nationale (…) Enfin, la décision prise par le Conseil suprême de sécurité nationale, après l’approbation du Guide suprême, est communiquée à toutes les agences et il est impératif de les suivre. »

Iran’s future foreign minister pledges to continue path of terror mastermind Qassem Soleimanihttps://youtu.be/6LeHY-ph3cE

Le 8 avril, l’ancien président du régime, Hassan Rohani, a reconnu que « le front (de combat) et la diplomatie sont les deux bras » du régime des mollahs. « Si quelqu’un pense que soit sur le front ou dans les négociations que nous devons gagner, alors je dois dire qu’il se trompe », a-t-il ajouté.

Fin avril 2021, l’ancien ministre des Affaires étrangères du régime, Mohammad Javad Zarif, a confirmé dans une bande audio divulguée que les Gardiens de la révolution (CGRI) dominent les politiques du régime et la stratégie de politique étrangère pour répandre le chaos et le terrorisme à travers le monde. En réaction à la fuite de sa bande audio, il a reconnu plus tard que «la diplomatie et la ligne de front se complètent ».

Il a également confirmé que le Guide suprême du régime, Ali Khamenei, avait voulu une « coordination » entre Zarif et le commandant de la Force Qods des pasdarans, Qassem Soleimani. « En tant que responsable, j’ai toujours suivi les politiques approuvées par l’establishment, et je les ai fortement défendues », a-t-il dit.

Le futur MAE iranien s’engage à poursuivre la voie de Qassem Soleimani

Mohsen Baharvand, l’ancien sous-ministre des Affaires juridiques et internationales de Zarif, a confirmé plus tard que Soleimani « se rendait régulièrement au bureau d’étude à 6 heures du matin le mardi et avait une réunion de coordination avec le Dr Zarif jusqu’à 7 h 30 ».

En 2018, le monde a été choqué lorsqu’un diplomate de carrière du régime iranien, Assadollah Assadi, a tenté de poser une bombe dans le rassemblement de l’opposition iranienne en France.

Assadi a été incarcéré avec ses complices et ont été condamnés à près de 70 ans de prison. Alors qu’Assadi est emprisonné, son réseau d’espionnage et de terrorisme, en partie révélé lors des enquêtes, reste intact.

Zarif était pleinement conscient de la mission d’Assadi et a facilité ce crime. Zarif est parti, mais l’administration terroriste du ministère des Affaires étrangères est toujours là. Contrairement à Zarif, Amir Abdollahian ne s’est jamais présenté comme un « modéré ».

Amir-Abdollahian est connu pour ses actions en tant qu’« agent de terrain » et élément de la Force Qods du CGRI, chargée de faire avancer les activités terroristes du régime. Alors qu’il travaillait au ministère des Affaires étrangères, Amir-Abdollahian était en fait le représentant de Qassem Soleimani.

Amir-Abdollahian était le représentant de Qassem Soleimani

Selon un rapport exclusif publié récemment par la Résistance iranienne, « Amir-Abdollahian a été un assistant du commandant criminel de la force terroriste Qods, Qassem Soleimani, et du représentant de la Force Qods au sein du ministère iranien des Affaires étrangères. Il a été adjoint du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

De 2011 à 2016, Amir-Abdollahian a été vice-ministre des Affaires étrangères pour les Affaires arabes et africaines sous Ali Akbar Salehi et était responsable des activités du MAE dans la région, en particulier en Irak, en Syrie et au Yémen.

Les dirigeants européens devraient une fois de plus se demander à qui ils ont affaire. La politique de complaisance et la mise à bas du mythe de « modération » du régime ont abouti au complot terroriste flagrant de 2018.

Malheureusement, l’UE persiste dans son dialogue avec un régime terroriste, dont le ministre des Affaires étrangères est surtout un « agent de terrain ». Amir Abdollahian et ses diplomates-terroristes pourraient agir comme Assadi et faire passer une fois de plus des bombes en contrebande en Europe avec la complaisance des dirigeants européens.

Amir-Abdollahian a confirmé cela concernant le complot terroriste de 2018 en disant : « En tant que refuge [pour la Résistance iranienne], l’Europe doit maintenant recevoir un message sensé, sage, mais choquant. »

Les gouvernements européens devraient se concentrer sur les activités terroristes du régime. Ils devraient envoyer un « message choquant » au régime en fermant ses ambassades qui sont de facto des nids d’espions, et il faut sanctionner Amir-Abdollahian pour terrorisme. Cela limiterait certainement les activités terroristes du régime iranien et pourrait constituer une étape pour garantir la paix et la sécurité en Europe et dans le monde.

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