CSDHI – Les prisonniers politiques Soheil Arabi et Behnam Mousivand se trouvent actuellement dans la prison de Rajaï Chahr à Karaj.
Ils refusent de se présenter devant un tribunal iranien
Ils ont refusé de se présenter à une audience du tribunal le mercredi 6 octobre, dans le cadre d’une procédure engagée contre eux pendant leur incarcération. Selon une source informée, des responsables de la prison ont donné l’ordre de les battre après qu’ils aient refusé de se présenter au tribunal.
Les charges retenues contre les militants dans cette affaire sont « perturbation de l’ordre de la prison » et « insulte du Guide suprême ».
Selon la source, les autorités iraniennes ont interrogé en ligne, Soheil Arabi et Behnam Mousivand, ce matin-là.
La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a récemment condamné Soheil Arabi à deux ans de prison. A cela s’ajoutent une amende et à une interdiction de quitter le pays dans une autre affaire.
Dans cette affaire, la justice a accusé M. Arabi d' »activités de propagande contre le régime et de perturbation de l’opinion publique ».
Arrêté en novembre 2013, elle avait initialement condamné M. Arabi à mort pour « insulte du Prophète » dans des commentaires publiés sur Facebook. ces derniers critiquaient le régime clérical et certains hauts responsables.
En appel, la justice a réduit sa peine à sept ans et demi de prison et deux ans d’études religieuses pour prouver son repentir. pendant deux ans, il n’a pas le droit de voyager à l’étranger.
Il s’est vu refuser tout congé depuis son arrestation.
Nouvelles peines en 2018 et 2019
En 2018, la justice des mollahs l’avait condamné à trois années supplémentaires d’incarcération. Cela porte sa peine totale à 10 ans pour s’être livré à un activisme pacifique à l’intérieur de la prison.
Behnam Mousivand a été arrêté à son domicile le 1er février 2018 par des agents du renseignement. Ils l’ont transféré au centre de détention du ministère du renseignement, quartier 209 de la prison d’Evine. M. Mousivand fut libéré le 19 mars 2018.
En septembre 2019, la branche 28 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran, dirigée par le juge Mohammad Moghiseh a condamné M. Mousivand, à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « diffusion de propagande contre le régime. »
La 36e chambre de la cour d’appel de Téhéran a confirmé le verdict. Elle l’a condamné à purger cinq ans de prison, conformément à l’article 134 du Code pénal islamique. Celui-ci permet aux accusés de ne purger que la peine la plus longue dans les cas de condamnations multiples.
Les autorités iraniennes l’ont arrêté le 14 juin 2020 pour commencer à purger sa peine de prison.
Source : Iran HRM
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