CSDHI – Alors que les enseignants du monde entier célébraient la Journée mondiale des enseignants 2021, les enseignants iraniens ont toujours du mal à joindre les deux bouts.
Ils protestent depuis des années pour obtenir des salaires plus élevés malgré la répression du régime. Les enseignants des écoles publiques gagnent environ 3 millions de tomans. Cela correspond à 86 euros, ce qui les place sous le seuil de pauvreté de 10 millions de tomans en Iran.
Les enseignants des écoles privées gagnent encore moins.
Une nouvelle série de manifestations d’enseignants iraniens en activité ou à la retraite a débuté à la mi-septembre. C’était à l’occasion de la nouvelle année scolaire, dans au moins 30 villes. L’une de leurs principales revendications est la ratification du projet de loi sur le « classement des enseignants ».
Ce projet de loi, proposé il y a dix ans, prévoit que le salaire des enseignants soit égal à 80 % de celui des professeurs d’université. Le gouvernement affirme qu’il ne dispose pas des fonds nécessaires et qu’il n’augmenterait leurs salaires que de 20 à 25 %.
Les manifestants souhaitent également que le régime mette un terme aux poursuites engagées contre les enseignants militants et qu’il libère les enseignants détenus.
Des informations récentes sur le suicide de trois enseignants dans la province de Fars (sud-ouest), la province de Khorasan Razavi (nord-est) et la province d’Ispahan (centre) en raison de la pauvreté ont également mis en lumière la situation critique des enseignants iraniens.
Source : Iran News Wire
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