Simin Fahandej, porte-parole de la Communauté internationale bahaïe, a déclaré à HRANA : » La morgue et la salle de prière de ce cimetière ont été partiellement démolies. On ne sait pas quelle institution a incité les auteurs à commettre ces actes. Les dommages causés ont provoqué l’effondrement du toit. C’est l’un des actes les plus cruels du régime contre la communauté bahaïe que de ne pas lui permettre d’avoir un lieu de sépulture pour ses défunts. «
Ces dernières années, d’autres cimetières bahaïs ont été démolis dans diverses villes, notamment à Qorveh, Sanandaj, Kerman, Chiraz et Oroumieh.
Selon des sources non officielles, on estime que plus de 300 000 bahaïs vivent en Iran, mais la Constitution iranienne ne reconnaît que l’islam comme religion officielle, en plus du christianisme, du judaïsme et du zoroastrisme. La foi bahaïe n’est pas considérée comme légitime par les autorités, et les droits des bahaïs en Iran sont systématiquement violés depuis des années.
La liberté de religion est une violation de l’article 18 de la Déclaration universelle des droits humains et de l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le Pacte des Nations unies stipule que toute personne a le droit de pratiquer librement sa religion, la liberté de se convertir à une religion, ainsi que la liberté d’expression, individuellement ou collectivement ; ouvertement ou secrètement.
Source : HRANA
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