sal Mohammadi, militante ouvrière
La 36e branche de la Cour d’appel provinciale de Téhéran a confirmé la condamnation de la militante ouvrière Asal Mohammadi. Elle a été condamnée à un an et huit mois de prison et à deux ans de privation d’appartenance à des groupes politiques et sociaux. Elle est accusée de propagande contre l’État et l’assemblée et de collusion contre la sécurité nationale.
L’avocat de Mme Mohammadi, Iman Esmaeili, a expliqué précédemment le cas de sa cliente : « Elle n’a pas eu accès à un avocat pendant sa détention. J’ai annoncé que je la représenterais conformément à l’article 48 du Code pénal. À l’époque, l’affaire était examinée par le bureau du procureur. Mais ils n’ont pas autorisé ma présence (au tribunal) ni l’examen de son dossier. Elle a été interrogée dans des conditions mentales déplorables. L’interrogatoire était contraire à la loi, qui impose la présence d’un avocat en compagnie de l’accusé lors des enquêtes préliminaires. »
La militante ouvrière Asal Mohammadi a été brutalisée et arrêtée le 6 novembre 2021, et les forces de sécurité ont fouillé son domicile. Le 11 novembre 2021, Asal Mohammadi a été transférée dans une cellule publique du quartier 209 de la prison d’Evin et a finalement été libérée sous caution le 22 novembre 2021.
La militante des droits des femmes Noushin Keshavarznia arrêtée à Téhéran
Noushin Keshavarznia, militante des droits des femmes et chercheuse sociale, a été arrêtée par les forces de sécurité à Téhéran et transférée dans un lieu inconnu le lundi 25 avril 2022. L’arrestation a eu lieu alors qu’elle était convoquée par l’une des agences de sécurité du régime. À ce jour, aucune information n’est disponible sur les raisons de son arrestation et le lieu où elle se trouve.
Les activités de Noushin sont davantage axées sur le harcèlement et la violence à l’égard des femmes.
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