lundi 9 mai 2022

L’enquête sur le massacre de 1988 devrait être étendue à toutes les prisons d’Iran, à partir de 1981

 Message de Mme Maryam Radjavi aux Iraniens rassemblés pendant neuf mois devant le tribunal au long du procès d’un bourreau lors de sa dernière audience

La persévérance des héros qui ont tenu bon en 1988 est l’honneur national du peuple iranien et leur jauge des valeurs

L’enquête sur le massacre de 1988 devrait être étendue à toutes les prisons d’Iran, à partir de 1981

A l’issue du procès d’Hamid Noury (bourreau du massacre de 1988) en Suède, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a adressé un message aux Iraniens épris de liberté et aux proches des martyrs, qui se sont rassemblés et qui ont manifesté devant le tribunal en toutes circonstances depuis le début du procès le 10 août 2021, jusqu’à sa fin, le 4 mai.

Elle a qualifié les manifestants de demandeurs de justice au nom des Moudjahidine du Peuple (OMPI) et les combattants massacrés pour leur position inébranlable , des manifestants qui manifestez sans répit depuis neuf mois en appelant le monde à juger les bourreaux au pouvoir en Iran, pour leurs crimes contre l’humanité, leurs crimes de guerre et leur génocide, manifestants qui ont tenu bon et n’ont pas permis au sinistre ministère de renseignements des mollahs de faire aboutir ses plans pour détourner et récupérer le contrôle du mouvement de l’Appel à la justice.

Soulignant que la persévérance des héros qui ont tenu bon en 1988 est l’honneur national et la jauge des valeurs du peuple iranien, Mme Radjavi a déclaré : Le massacre de prisonniers politiques à la prison de Gohardacht a été déclaré crime de guerre et crime contre l’humanité, et la peine la plus sévère a été réclamée contre l’un de ses auteurs.
Cette annonce n’est qu’une des étapes de votre magnifique campagne de « L’Appel à la justice ». Cependant, c’est le fruit historique du sang versé des prisonniers politiques
Moudjahidine du peuple et autres résistants qui ont tenu bon et ont été massacrés à partir d’août 1988.

Rappelant que la Résistance iranienne a révélé le massacre en cours, et en particulier le contenu de la fatwa de Khomeiny à partir de fin juillet et août 1988, Mme Radjavi a déclaré : À l’époque, l’OMPI et ses partisans ont organisé des manifestations et des grèves de la faim dans de nombreux pays pour informer et inciter l’opinion publique internationale. Au cours des 34 dernières années, la Résistance iranienne a organisé des centaines et des milliers de conférences, de manifestations, de rassemblements et de tribunaux populaires symboliques, révélant des documents, des noms de victimes, des tombes anonymes et des fosses communes.

Mme Radjavi a salué tous ceux qui se sont sacrifiés et se sont efforcés dans la campagne de « L’Appel à la justice »au cours des trois dernières décennies, y compris le professeur Kazem Radjavi (frère aîné de Massoud Radjavi et premier ambassadeur d’Iran aux Nations Unies après la révolution de 1979, qui a été assassiné par le régime en 1995 à Genève) et tous ceux qui ont été arrêtés et torturés pour avoir recueilli des informations sur le massacre, déposé une plainte ou protesté contre le régime. Elle a salué également les anciens prisonniers Moudjahidine du peuple et les anciens prisonniers marxistes, qui ont livré des témoignages précis avec des détails irréfutables sur le massacre de 1988 avec un sens profond de responsabilité, fournissant ainsi les documents indispensables à l’acte d’accusation du procureur. Mme Radjavi a ajouté : Le procès de

Stockholm a prouvé également la validité des témoignages des prisonniers de l’OMPI. Il a confirmé que les révélations faites depuis 34 ans par l’OMPI et le Conseil national de
la Résistance iranienne sur le massacre sont crédibles. C’est un coup dur porté au régime des mollahs qui n’a cessé de nier l’existence du massacre dès le début.

Se référant aux conspirations et aux trucs utilisés par le régime pour cacher ou banaliser le mouvement pour la justice pour le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988,
Mme Radjavi a noté : Le déroulement et les résultats du procès jusqu’à présent signifient que les complots du régime iranien contre le mouvement de l’Appel à la justice ont largement échoué. Les meurtriers et mercenaires qui s’imaginaient pouvoir cacher ou banaliser le massacre en détruisant des tombes ou par toutes sortes de mensonges se trompent lourdement. Ceux qui tentent en vain d’utiliser le martyre de 30 000 prisonniers politiques Moudjahidine du peuple et autres résistants pour conspirer contre l’OMPI et leur leadership se trompent lourdement. L’éclat de cette glorieuse épopée de notre époque, l’énorme sacrifice de ces héros inébranlables, ainsi que leur statut et leur valeur historiques sont pour le peuple iranien une fierté nationale et une référence de valeur. Les mollahs et leurs complices n’ont pu et ne pourront pas la voler ou la dévier.

La présidente élue du CNRI a conclu son message au rassemblement d’Iraniens épris de liberté en disant: L’enquête sur le génocide et les crimes contre l’humanité dans le massacre de prisonniers politiques de 1988, en plus de Gohardacht, devrait être étendue à toutes les prisons d’Iran depuis 1981. Nous et les braves filles et fils d’Iran, promettons aux chefs de bandes, aux bourreaux et aux mercenaires du régime de les traduire devant la cour de justice du peuple iranien.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 6 mai 2022

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