Ceux sont les travailleurs rebelles iraniens qui main dans la main avec la grande armée de la liberté feront tomber le fascisme religieux pour le remplacer par la liberté et l’égalité
Ouvriers, paysans et travailleurs iraniens !
Félicitations à vous tous à l’occasion de la Journée internationale du Travail, même si cette occasion à la couleur de la souffrance et du sang des travailleurs iraniens. Près de 800 travailleurs sont morts dans des accidents du travail l’an dernier. Des agriculteurs ont perdu un oeil lorsque les impitoyables gardiens de la révolution de Khamenei ont tiré sur eux pour réprimer leur soulèvement à Ispahan. Les travailleuses, les tisserandes de tapis, les colporteuses et les rizicultrices souffrent énormément de la pauvreté, de l’oppression et de l’absence de protection.
Néanmoins, les travailleurs iraniens ont fait de la Journée internationale du Travail une promesse de libération des griffes des tyrans prédateurs, à travers leurs protestations et leurs grèves courageuses. Avec des manifestations et des grèves incessantes, les travailleurs iraniens ont combiné les messages, les motivations et les objectifs glorieux de ce jour et du jour de la libération.
Je salue tous les travailleurs qui ont formé leurs unités de résistance pour brûler les ténèbres de la répression.
Je salue les agriculteurs d’Ispahan qui se sont soulevés !
Je salue les travailleurs qui ont entretenu les flammes des protestations tout au long de l’année écoulée.
Ceux qui travaillent dans plus de 100 projets pétroliers et gaziers, raffineries, industries pétrochimiques et centrales électriques avec des contrats temporaires. Les travailleurs de l’entreprise sidérurgique d’Ahvaz, du complexe de fabrication de tracteurs de Tabriz, de l’entreprise de canne à sucre Miyan Ab, de l’usine de canne à sucre Haft Tappeh et de l’industrie du papier Pars. Les agents municipaux qui souffrent de la faim au Khouzistan et dans d’autres provinces. Les retraités qui sont descendus dans la rue tous les dimanches de l’année et ont crié contre le pillage et l’oppression des mollahs.
Les cheminots, les chauffeurs de bus de Téhéran, Oroumieh, Machad, Kermanchah, de nombreux travailleurs des industries de la construction, chimique, du textile, de l’alimentation et de l’automobile, et les mineurs qui subissent des pressions insupportables.
Tous disent que ça suffit, cette vie doit changer. Oui, cela doit changer, mais un grand changement ne sera possible qu’avec le renversement de la dictature religieuse des mollahs.
La politique anti-ouvrière du régime
Au cours de l’année écoulée, le régime des mollahs a intensifié ses politiques anti-ouvrières et anti-populaires dans plusieurs domaines:
– L’emploi temporaire de la main-d’œuvre a institutionnalisé la précarité de l’emploi.
– La répression des salariés journaliers a rendu la main-d’œuvre moins chère.
– L’élimination des réglementations a ouvert la voie à l’exploitation des travailleurs.
– La majorité des travailleurs et des travailleuses ont été poussés vers des emplois informels.
– Les femmes ont été poussées vers les secteurs informels.
– La vie et l’existence des travailleurs ont été dévalorisées
– Le maintien et le développement des entreprises de sous-traitance volent la part du lion des salaires.
– L’interdiction des associations de travailleurs indépendantes et non affiliées à l’État dans les unités de production.
– Le licenciement des travailleurs.
Ce que Khamenei appelle de manière trompeuse « l’économie de résistance » est une politique à deux volets. D’une part, cette politique pille et accumule les biens et les actifs des personnes dans son Setad (siège exécutif de la directive de l’imam ou EIKO) ou dans d’autres fondations sous sa direction ou celle du corps des gardiens de la révolution (pasdarans). D’autre part, elle tire d’énormes revenus de la main-d’œuvre bon marché et opprimée de l’Iran, suçant la vie laborieuse de millions d’hommes et de femmes. La richesse obtenue de cette manière est bien supérieure à celle qu’amasse par d’autres voies ce régime prédateur.
Ce double pillage organisé et codifié dans les politiques, les lois et la charia anti-islamiques du régime des mollahs, a causé une terrible destruction du tissu social iranien. La main-d’œuvre à travers le pays a souffert d’une instabilité chronique, la sécurité de l’emploi a disparu et 95% de la classe ouvrière est contrainte aux travaux forcés sous des contrats temporaires ou dits de signature de feuille blanche.
Les travailleurs iraniens sacrifié
Le salaire minimum ne couvre qu’un tiers des charges mensuelles des travailleurs. Selon les agences officielles en Iran, 13,5 millions des 23 millions qui travaillent en Iran ont des « emplois informels ». Les salaires de cette population massive n’atteignent pas le salaire minimum officiellement approuvé.
Mis à part les saisonniers et les travailleurs du batîment, même les travailleurs qualifiés ont maintenant rejoint les rangs du salaire minimum en raison de la mise en œuvre du soi-disant «plan salarial d’agrément». Les mollahs et leurs complices criminels claironnent le mensonge selon lequel augmenter les salaires entraînerait des licenciements et davantage d’inflation.
Ils veulent que les travailleurs cèdent et se contentent de leurs maigres salaires, par crainte de perdre leur emploi dans un contexte des prix en hausse. L’incapacité des unités de production à payer les salaires et le bond de l’inflation sont dus à la politique de Khamenei et de ses gardiens de la révolution. Ils ont sacrifié l’économie iranienne pour préserver leur pouvoir anachronique et putréfié.
Selon les économistes, la part des salaires en Iran ne représente que 3 % du coût des marchandises. Quelle est la cause de la faillite des industries iraniennes et de l’inflation astronomique ? Cela vient-il des bas salaires des travailleurs iraniens ? Ou plutôt des programmes nucléaires et de missiles du régime des mollahs, du bellicisme dans la région et de l’insatiable avidité qui ont asséché l’industrie, l’agriculture et l’environnement de l’Iran ?
Aujourd’hui, le fossé abyssal entre la vie légendaire des cercles du régime et la misère des masses qui cherchent leur nourriture dans les poubelles est sans précédent dans le monde contemporain. Des dirigeants avides de pouvoir et cupides obligent les travailleurs à faire du travail forcé (sans être payés). Ils ont également entrainé plus de sept millions d’enfants et adolescents innocents sur le marché du travail.
La dévaluation de la main-d’œuvre et l’élimination des réglementations de travail ont davantage victimisé les femmes et les ont forcées à exercer des activités en dehors du champ d’application du droit du travail. Ainsi, les travailleuses ont été privées d’assurance et de prestations sociales et médicales. De plus, les bas salaires imposés aux femmes qui travaillent sont plusieurs fois inférieurs au salaire minimum officiel.
La plupart des emplois se trouvent dans la sphère économique dominée par les fondations de Khamenei. Les principaux bénéficiaires sont à nouveau Khamenei, ses fondations et les pasdarans. L’une des conséquences de cette situation est la réduction du taux de participation économique des femmes, qui est tombé à 12,8 % l’an dernier.
En termes d’assurance sociale, des sources officielles du régime indiquent que 60% des travailleurs n’ont pas d’assurance sociale. Cependant, Khamenei, le parlement des mollahs et le gouvernement d’Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, ont essayé de trouver d’autres moyens de couper la sécurité sociale des travailleurs. Il y a quelques semaines, Khamenei a annoncé des politiques générales de sécurité sociale. Les fondations prédatrices domineront les affaires de la sécurité sociale et étendront leur exploitation dans ce domaine par ces nouvelles directives.
La face sauvage et cruelle du régime contre les travailleurs se voit surtout dans la dévalorisation de la vie des travailleurs et la transformation de leur corps et de leur vie en outils jetables dans des environnements à haut risque. Les mollahs ont donné carte blanche aux employeurs pour consommer la vie des travailleurs au lieu de fournir les moyens de sécurité les plus élémentaires. Chaque fois qu’un travailleur est tué, ils disent : « Ce n’est pas un problème ; Je paierai sa rançon. » Selon les estimations les plus basses, environ dix mille travailleurs sont victimes d’accidents du travail graves chaque année, et au moins 60 d’entre eux meurent chaque mois.
Ceci est sans compter au moins 225 Koulbars (petits-porteurs de charges lourdes) et de nombreux petits transporteurs de carburant opprimés qui ont été tués ou blessés l’année dernière dans les provinces de Kermanchah, du Kurdistan et du Sistan-Baloutchistan par les pasdarans.
Sous le régime des mollahs, les travailleurs ont été livrés sur l’autel de la pauvreté et de la mort sans aucune forme de soutien. La solution est qu’ils se dressent et changent radicalement le statu quo.
Frères et sœurs travailleuses et travailleurs,
La politique de la dictature religieuse consistant à réprimer les travailleurs et à les exploiter brutalement de diverses manières flagrantes ou cachées est liée à sa survie. Se distancer de cette politique revient à rejeter l’existence du régime.
Les mollahs disposent des ressources financières nécessaires pour subvenir aux besoins des travailleurs et de l’ensemble de la société iranienne. Mais ils dépensent ces ressources pour les pasdarans, la guerre, la répression et les programmes nucléaires et de missiles balistiques afin de préserver leur règne de l’ignorance, de crimes et de pillage. Ils affament les travailleurs et les rendent sans abri pour protéger leur régime. Bien sûr, ce faisant, ils ont conduit eux mêmes une force impressionante vers le terrain du combat du renversement de leur propre régime. De cette force on a vu émerger les grands soulèvements de ces dernières années et les unités de résistance.
Oui, les travailleurs exaspérés et rebelles d’Iran, main dans la main avec la grande armée de la liberté, feront tomber le fascisme religieux. Ils remplaceront ce régime de répression, de pillage et d’oppression par la liberté et l’égalité.
Vive les travailleuses et travailleurs d’Iran !
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