Selon l’agence de presse Mizan du pouvoir judiciaire, l’exécution a eu lieu le 23 mai. L’homme, dont le nom n’a pas été révélé, avait été condamné à mort pour des accusations d’efsad-fil-arz et de qisas (châtiment en nature) pour le meurtre d’un policier. Les informations ne précisent pas quelle peine a été exécutée.
Mojtaba Ghahremani, le procureur de l’Hormozgan, aurait déclaré : « Selon la sentence, le condamné a été condamné à mort pour efsad-fil-arz pour contrebande armée de stupéfiants et condamné au qisas pour le meurtre de Rahim Ghassemi Shiri… »
Ces derniers jours, trois autres hommes ont été exécutés pour des accusations d’efsad-fil-arz pour des délits liés à la drogue. Shahab Mansour Nasab, Samad Geravand et Saeed Geravand ont été exécutés dans la prison de Qezel Hesar le 20 mai.
Selon le rapport annuel 2022 sur la peine de mort, au moins 582 personnes ont été exécutées en Iran. Parmi elles, 288 ont été exécutées pour meurtre.
Les personnes accusées de « meurtre intentionnel » sont condamnées au qisas (châtiment en nature), indépendamment de l’intention ou des circonstances, en raison de l’absence de gradation dans la loi. Une fois l’accusé condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort en guise de châtiment, la diya (prix du sang) ou le pardon.
Source : IHR/ CSDHI
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