Mme Mahmoudi a déclaré : “J’ai été condamnée à une amende de 24 millions de tomans pour un simple tweet. Cependant, l’amende a été réduite à 6 millions de tomans, que j’ai payés aujourd’hui.”
Il y a quelque temps, Hamid Rasaei, un ancien membre du Parlement, a tenu des propos très offensants à l’égard des manifestants. Marzieh Mahmoudi a critiqué cet ecclésiastique dans un message publié sur sa propre page, ce qui l’a conduit à porter plainte contre lui.
Nasim Sultan Beigi convoquée au bureau du procureur
Le samedi 20 mai 2023, Nasim Sultan Beigi, journaliste et ancienne militante étudiante, a comparu devant la quatrième branche du bureau du procureur d’Evine pour se défendre contre les accusations de “propagande contre l’État” et de “rassemblement et collusion”.
C’est la troisième fois au cours des dernières semaines qu’elle est convoquée au bureau du procureur d’Evin.
Des agents des services des renseignements du CGRI ont arrêté Nasim Sultan Beigi à l’aéroport dans la soirée du 11 janvier 2023, alors qu’elle quittait le pays. Elle a été emmenée à la prison d’Evine.
Mme Sultan Beigi a finalement été libérée le 6 février 2023, après avoir payé une caution.
Les cas de Marzieh Mahmoudi et de Nasim Sultan Beigi mettent en lumière les difficultés rencontrées par les journalistes qui expriment des opinions critiques ou s’engagent dans l’activisme. Ces incidents soulignent la surveillance croissante dont font l’objet les journalistes et l’importance de la liberté d’expression dans la société.
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