Le mardi 23 mai, Saeed Mohammadi, un compatriote kurde qui a passé 12 ans dans la prison centrale de Kermanshah, ainsi qu’un prisonnier de la prison de Bandar Abbas, et deux personnes, Majid Jafari et Ali Tabib, ont été exécutés dans la prison Dastgerd d’Ispahan. Le même jour, la première branche de la Cour suprême du régime iranien a confirmé la condamnation à mort d’un des prisonniers du soulèvement, Mohammad Qobadlo, pour le meurtre présumé d’un officier des forces de sécurité de l’État.
Entre le 21 avril et le 21 mai, les bourreaux de Khamenei ont utilisé la machine à tuer pour au moins 123 prisonniers. Milad Bahmanzadeh, condamné à mort dans la prison de Tabriz, a subi une crise cardiaque fatale après avoir été transféré à l’isolement le dimanche 21 mai. Le dimanche 21 mai, les prisonniers du hall 2 de la prison de Qezelhessar ont entamé une grève de la faim pour protester contre les exécutions en cours.
Pour ajouter aux crimes du régime, le lundi 22 mai, Iman Hemmati, 35 ans, originaire de Khorramabad, a été brutalement tué par les forces criminelles des SSF à Téhéran, sous les coups de matraque et d’une balle mortelle dans la tête. Quatre autres compatriotes ont été blessés par les agents de Khamenei.
Le mercredi 24 mai, un groupe de familles, dont les proches risquent de se retrouver face à la machine à tuer, s’est rassemblé devant le tribunal de Khamenei à Téhéran pour demander l’arrêt des condamnations à mort.
La Résistance iranienne lance une nouvelle fois un appel urgent aux Nations Unies, à ses États membres et aux défenseurs des droits de l’homme pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de sauver la vie des personnes qui risquent d’être exécutées. Les violations barbares et systématiques des droits de l’homme en Iran exigent la saisine du Conseil de sécurité des Nations Unies, et les dirigeants du régime doivent être tenus responsables de leurs crimes.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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