« Sans le hijab, la République islamique n’aurait pas beaucoup de sens », a déclaré M. Dehghan le 13 mai, ajoutant : « Nous ne devons donc pas être négligents sur cette question ».
Lorsqu’on lui a demandé si les femmes qui font fi du code vestimentaire strict de la République islamique étaient toutes des criminelles, il a répondu : « Non, les criminelles sont celles qui promeuvent le fait de ne pas porter le hijab de manière organisée. Elles sont généralement liées à des pays étrangers et jouent apparemment le rôle de mercenaires qui prônent le non-port du hijab ».
Un nombre croissant d’Iraniennes sont apparues en public sans le voile obligatoire depuis que la mort de Mahsa Amini, détenue par la police des mœurs en septembre de l’année dernière, a déclenché des mois de protestations généralisées pour réclamer des changements économiques, sociaux et politiques.
En réaction, les autorités ont fermé des centaines d’entreprises dont les propriétaires ou les gérants n’avaient pas respecté les règles relatives au hijab. La police et des bénévoles lancent des avertissements dans les métros, les aéroports et d’autres lieux publics. Des messages textuels ont ciblé les conducteurs qui avaient fait monter dans leur véhicule des femmes ne se couvrant pas la tête.
En Iran, toutes les femmes doivent cacher leurs cheveux avec un foulard et porter un pantalon ample sous leur manteau lorsqu’elles sont en public.
Source : Iran Wire/ CSDHI
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