Saeed Yaghoubi, Majid Khazemi et Saleh Mirhashemi ont connu un destin immérité aux mains d’un régime qui, depuis son arrivée au pouvoir en 1979, prospère sur la terreur, encourage l’extrémisme et se nourrit de la violence.
En réalité, ces exécutions ne sont pas des incidents isolés. Le régime iranien a transformé l’Iran en une pénible scène de mort, où de nombreuses vies ont été prématurément arrachées à leurs proches, des centaines de personnes ayant été victimes de cette tragédie au cours de cette seule année. Ce régime a assumé le rôle de premier exécuteur du monde, perpétrant un règne brutal qui affiche un appétit alarmant pour l’effusion de sang, apparemment insatiable dans sa poursuite.
La situation a atteint un tel point critique que le peuple est devenu le principal adversaire du régime, malgré ses affirmations persistantes selon lesquelles il conserverait le soutien de la population. En réalité, le régime est dans un état de peur perpétuelle, redoutant sa disparition inévitable, qui lui promet un sort encore plus funeste que le régime du Shah précédent. Nombre de ses représentants lancent aujourd’hui des avertissements sur ce destin imminent, reconnaissant les conséquences qui se profilent à l’horizon.
L’actuel guide suprême du régime, Ali Khamenei, a tenté d’étouffer les demandes et les protestations du peuple en choisissant Ebrahim Raïssi, surnommé le « boucher de Téhéran ». Mais l’accélération de la détérioration de la situation du pays a atteint un point tel que même les députés du régime lui crient de « ne pas voler le pain de la table du peuple ». De telles exigences ne découlent pas d’une véritable compassion pour le peuple, mais plutôt d’une crainte de la colère bouillonnante du peuple et de son désir de vengeance.
Cela est apparu clairement lorsque le régime a ôté la vie à Mahsa Amini, une jeune fille innocente, simplement parce qu’elle ne se conformait pas au code vestimentaire imposé aux femmes dans le pays. Cet acte odieux a déclenché un soulèvement qui persiste encore sept mois plus tard, ébranlant la tranquillité et la paix du régime.
Dans cette vague de protestations, le peuple a clairement exprimé sa principale revendication : le renversement complet du régime. Khamenei a donc décidé d’empoisonner des écolières et de multiplier et d’accélérer les exécutions pour empêcher le peuple de se révolter contre son régime néfaste.
Comme toutes les autres dictatures de l’histoire, le régime et ses partisans ne reconnaissent pas que leurs actions et leurs décisions ne feront qu’accélérer la détérioration de leur propre situation. Ils ne s’en rendront compte que lorsqu’il sera trop tard, lorsque le peuple les aura jetés, eux et leur régime, dans les poubelles de l’histoire.
Il est temps que la communauté internationale reconnaisse le droit du peuple à la liberté et à la lutte contre ce régime brutal. Rester silencieux et indifférent aux exécutions ne fera que renforcer ces tyrans, leur donnant le droit de poursuivre leur effroyable campagne d’exécutions et de répression. La communauté internationale doit envoyer un message résolu indiquant que les violations flagrantes des droits de l’homme commises par le régime ne seront pas tolérées et que la justice et la liberté prévaudront.
Source : Iran News Update (INU)/CSDHI
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