Farzaneh Zilabi, avocate, a été condamnée à un an et six mois de prison par la quatrième section du tribunal révolutionnaire d’Ahvaz. Farzaneh Zilabi est accusée de “propagande contre le régime” et d'”insulte aux dirigeants”.
Farzaneh Zilabi n’a pas assisté personnellement à l’audience, mais son mémoire de défense a été présenté et l’un de ses avocats était présent lors de la procédure.
De même, le cas de Sara Nasseri, une habitante de Machad âgée de 41 ans, vient s’ajouter à l’inquiétude croissante concernant les violations des droits de l’Homme. Nasseri a été arrêtée pendant le soulèvement national du 6 décembre 2022, et après avoir passé 20 jours dans le centre de détention du Département des renseignements, elle a été transférée à la prison de Vakilabad à Machad. Bien que cinq mois et demi se soient écoulés depuis son arrestation, Nasseri est toujours détenue sans procès.
En outre, les autorités pénitentiaires ont récemment violé le principe de séparation des délits en transférant Nasseri du quartier des femmes 5, qui accueille les prisonnières d’opinions, au quartier général, ce qui ne fait qu’aggraver les inquiétudes suscitées par son cas. Sa situation est encore aggravée par le fait que son affaire, accusée de propagande contre l’État, fait actuellement l’objet d’une enquête au sein de la branche 904 du bureau du procureur de Machad.
Ces incidents mettent en évidence les difficultés auxquelles sont confrontées en Iran les personnes qui expriment des opinions dissidentes ou qui s’engagent dans l’activisme. Les arrestations, détentions et condamnations sévères qui se poursuivent soulignent les graves préoccupations concernant les droits de l’Homme et la situation de la liberté d’expression en Iran.
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