Motahareh Gouneii expulsée et interdite d’accès pendant cinq ans
Motahareh Gouneii, étudiante en médecine dentaire et secrétaire politique de l’association des étudiants de l’université de Téhéran et de son école des sciences médicales, a été exclue de l’université et interdite d’étudier dans n’importe quel établissement pendant les cinq prochaines années.
La décision a été prise par le conseil disciplinaire sur la base d’allégations de création de chaos et de troubles au sein de l’université.
En outre, Mme Gouneii faisait partie des personnes détenues lors des manifestations nationales de 2022-2023 en Iran.
Fatemeh Sadrifar suspend ses études et change de lieu d’études
Fatemeh Sadrifar, étudiante en dentisterie à l’université des sciences médicales de Qom, a été condamnée par le conseil de révision disciplinaire de l’université. Elle a été suspendue de ses activités universitaires pendant quatre trimestres et devra changer de lieu d’études.
Cette décision fait suite à son expulsion injuste par le Conseil disciplinaire préliminaire pour avoir participé à une grève d’une journée.
Sepideh Rashno bannie de l’université Al-Zahra :
Sepideh Rashno a été interdite d’étudier à l’Université Al-Zahra pour une période de deux trimestres. La décision a été prise par le comité disciplinaire, citant le fait qu’elle n’a pas respecté le port obligatoire du voile (Hijab) dans l’environnement universitaire.
Selon Rashno, elle est interdite d’entrée à l’université depuis mars 2023, et la communication orale du verdict de la commission disciplinaire confirme davantage son exclusion.
Ces mesures disciplinaires mettent en lumière la situation critique des étudiantes activistes en Iran. Les cas de Motahareh Gouneii, Fatemeh Sadrifar et Sepideh Rashno illustrent les diverses raisons qui sous-tendent ces sanctions et l’impact potentiel sur l’avenir académique des étudiantes.
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