Selon la chaîne Telegram des syndicats d’étudiants iraniens, les agents de sécurité ont accosté un certain nombre d’étudiantes alors que d’autres protestaient en scandant des slogans tels que « Femme, vie, liberté », « Les étudiants mourront mais ne seront pas humiliés » et « Mort au Guide après tant d’années de crimes ».
Les informations indiquent que les agents de sécurité ont suivi et enfermé une étudiante dans une salle de classe où elle s’était réfugiée et ont tenté de lui confisquer son téléphone portable et sa carte d’étudiant.
Les gardes ont également insulté et frappé des professeurs et un vieux gardien de l’université, et pressé durement la gorge de l’un des étudiants.
Le même jour, Sepideh Reshnoo, une étudiante de l’université Alzahra de Téhéran qui a été arrêtée et torturée après avoir été filmée en train de se disputer avec une femme dans un bus à propos du port du hijab, a signalé qu’elle avait été suspendue de l’université pendant deux semestres pour ne pas avoir respecté le hijab et le code vestimentaire de la République islamique.
Depuis la mort de Mahsa Amini, détenue par la police des mœurs en septembre de l’année dernière, un nombre croissant de femmes sont apparues en public sans hijab obligatoire.
En réaction, les autorités ont proféré des menaces juridiques et fermé de nombreuses entreprises dont les propriétaires ou les gérants n’avaient pas respecté les règles relatives au hijab. La police et des bénévoles lancent des avertissements dans le métro, les aéroports et d’autres lieux publics. Des messages textuels ont ciblé les conducteurs qui avaient fait monter dans leur véhicule des femmes sans hijab.
En Iran, toutes les femmes doivent cacher leurs cheveux avec un hijab et porter un pantalon ample sous leur manteau lorsqu’elles sont en public.
Source : Iran Wire/CSDHI
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