· Transfert continu de détenus du couloir de la mort vers l’isolement en prévision de leur pendaison
· Protestation des familles de condamnés à mort à Téhéran
La machine à exécuter de Khamenei fonctionne sans relâche pour propager la terreur et étouffer tout soulèvement potentiel. Le jeudi 25 mai, sept condamnés ont été pendus. Un prisonnier a été exécuté en public à Maragheh, tandis qu’Abdol Rassoul Jamshidi et Qader Bakhsh Dahani ont été pendus à Kerman. Mehdi Salari et Mohammad Dara’i ont été impitoyablement exécutés à Jiroft, et Ali Piri et Saïd Mohammadifar à Oroumieh et Sanandaj.
Le mardi 23 mai, Saïd Mohammadi, un compatriote kurde ayant enduré douze ans de détention à la prison centrale de Kermanchah, ainsi qu’un prisonnier à Bandar Abbas, et deux autres nommés Majid Jafari et Ali Tabib ont été exécutés à la prison Dastguerd d’Ispahan. Le même jour, la première branche de la Cour suprême des mollahs a confirmé la condamnation à mort d’un prisonnier du soulèvement, Mohammad Qobadlou, pour le meurtre présumé d’un officier des forces de sécurité. Entre le 21 avril et le 21 mai, les bourreaux de Khamenei ont mis à mort au moins 123 prisonniers.
Milad Bahmanzadeh, condamné à mort à Tabriz, a été victime d’une crise cardiaque fatale après son transfert à l’isolement le dimanche 21 mai.
Le 24 mai, un groupe de familles dont les proches risquent d’être exécutés, s’est rassemblé devant le tribunal à Téhéran, exigeant l’arrêt des peines de mort. Le 21 mai, les détenus du hall 2 de la prison de Qezelhessar ont entamé une grève de la faim contre les exécutions en cours.
Pour ajouter aux crimes du régime, le 22 mai, Iman Hemmati, 35 ans, originaire de Khorramabad, a été brutalement tué par les forces de sécurité à Téhéran, à coups de matraque et d’une balle dans la tête. Quatre autres personnes ont été blessées par les agents de Khamenei.
La Résistance iranienne lance une nouvelle fois un appel urgent aux Nations Unies, à l’Union européenne et à ses États membres ainsi qu’aux défenseurs des droits humains pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de sauver la vie de ceux qui risquent actuellement d’être exécutés. Les violations barbares et systématiques des droits humains en Iran exigent de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU et que les dirigeants du régime soient tenus responsables de leurs crimes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 mai 2023
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire