67 prisonniers tués lors de la nouvelle vague d’exécution en Iran
Mme Maryam Radjavi : Khamenei tente de contrer la colère du peuple iranien, mais le fascisme religieux ne peut échapper à sa chute inévitable. Les dirigeants du régime doivent bientôt répondre de leurs actes.
Tôt ce matin, mercredi 10 mai, le régime des mollahs d’Iran a pendu quatre prisonniers à la prison de Gohardacht et trois prisonniers à la prison de Ghezelhessar, dont deux étaient emprisonnés depuis neuf ans. En outre, un autre prisonnier a été pendu à Kermanchah.
Pendant ce temps, les familles et les proches des prisonniers exécutés à la prison de Ghezelhessar ont manifesté devant l’établissement, dénonçant le traitement injuste infligé à leurs enfants. Cependant, les forces répressives ont répondu par la violence, utilisant des matraques, des gaz lacrymogènes, des tirs aériens et des balles de peinture contre les familles. Malgré cela, les familles ont continué à crier et à jeter des pierres sur les policiers, un manifestant ayant été hospitalisé pour des blessures graves subies lors de l’altercation.
La veille, un autre prisonnier baloutche nommé Najmoddin Es’haq Zehi a été pendu à la prison de Semnan. La veille, un prisonnier a été exécuté à Dezful pour avoir tué un agent des forces de sécurité en août 2021. Cela fait partie d’une nouvelle vague d’exécutions qui a commencé la semaine dernière, entraînant la mort d’au moins 67 prisonniers, dont 26 compatriotes baloutches.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a encouragé les familles qui ont protesté contre les exécutions et a déclaré que Khamenei tentait de contrer l’indignation d’une nation qui aspire à son renversement, en procédant à ces exécutions, mais ces efforts du régime sont futiles, car le fascisme religieux est condamné à tomber.
Elle a poursuivi en déclarant que ces atrocités ne servent qu’à alimenter davantage le soulèvement du peuple iranien contre la dictature des mollahs. Les dirigeants du régime devront bientôt répondre de leurs actes.
Mme Radjavi a également exhorté les Nations Unies, l’Union européenne et leurs pays membres à prendre des mesures immédiates et efficaces pour sauver la vie des prisonniers menacés d’exécution. Elle a souligné que l’inaction contre le bilan de quatre décennies de crimes contre l’humanité de ce régime est en contradiction grave et flagrante avec les principes et les fondements sur lesquels les Nations Unies et l’Union européenne ont été établies.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 10 mai 2023
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