Le Courage Award a été décerné à six femmes courageuses et dévouées au Parlement italien.
Le jeudi 11 mai 2023, une cérémonie en l’honneur de six femmes dévouées et courageuses s’est tenue au Parlement italien, en présence de Fabio Rampelli, le vice-président du Parlement.
Mme Antonella Sennori, l’une des directrices du Réseau européen des femmes, a parrainé l’événement. Elle a commencé par présenter les six femmes courageuses qui ont été activement impliquées dans des activités politiques et sociales en Italie pendant des années et qui ont été reconnues par ce réseau comme méritant le Prix du Courage.
Le Réseau européen des femmes est une organisation qui a plus de dix ans d’expérience dans le domaine des activités sociales, culturelles et des droits de l’homme. Il est affilié au parti Forza Italia en Italie. Cette année, le réseau a sélectionné six femmes pour le prix, dont quatre sont italiennes, une est ukrainienne et la dernière est Mme Shahrzad Sholeh, directrice de l’Association démocratique des femmes iraniennes en Italie et sympathisante de l’Organisation des moudjahidine du peuple iranien (OMPI).
Mme Shahrzad Sholeh a été nommée pour recevoir le prix du courage en raison de ses activités dans le domaine des droits de l’homme, en particulier sa défense des droits des femmes opprimées en Iran sous le régime clérical.
M. Rampelli, vice-président du Parlement italien, s’est réjoui de la tenue de cette session au Parlement italien et a salué les activités sociales, politiques et médicales des femmes sélectionnées.
Au cours de la cérémonie, chacune de ces femmes a décrit certains aspects de ses activités.
Mme Shahrzad Sholeh, directrice de l’Association démocratique des femmes iraniennes en Italie et sympathisante de l’Organisation des moudjahidine du peuple iranien, a mis l’accent sur les activités de l’Association démocratique des femmes iraniennes en Italie pendant le soulèvement national du peuple iranien en 2022-2023.
Dans son discours, elle a souligné : “J’avais 17 ans lorsque j’ai commencé mes activités politiques en Iran avec l’OMPI, et en raison des menaces auxquelles j’étais confrontée, ma famille m’a envoyée en Italie. Dès mon arrivée en Italie, j’ai poursuivi mes activités et j’ai participé activement à la défense des droits des femmes et des droits de l’homme au cours des quatre dernières décennies.
Après le début du soulèvement, nous avons continué à soutenir la résistance et le soulèvement, et ma fille, qui est née ici et n’a jamais vu l’Iran, se tient à mes côtés. À ma gauche, il y a une femme dont le père a été tué sous la torture dans la prison de Khomeini. Nous sommes la voix des sans-voix.
Nous représentons la voix des 120 000 personnes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté de l’Iran. Ce régime criminel a exécuté 30 000 prisonniers politiques en 1988, en l’espace de trois mois, et il poursuit sa répression. Il est clair qu’au cours des six derniers mois, comme nous l’avons vu, le régime n’a eu aucune pitié, même pour des adolescents et des enfants de 8, 10 et 12 ans, et il les a tous tués.
Nous avons essayé d’être les soutiens et la voix des sans-voix, de transmettre leurs voix au monde entier.
Je voudrais à présent vous parler d’une femme courageuse qui, en Iran, est emprisonnée par le régime des mollahs depuis 14 ans. Son crime est de demander justice pour ses quatre frères et sœurs tués sous le régime clérical. Elle n’a même pas eu un seul jour de congé : Maryam Akbari Monfared.
Je dédie ce prix à cette femme et aux femmes de la Résistance iranienne qui se trouvent à Achraf-3 (en Albanie). Dans cet endroit, il y a plus de 3 000 combattants, dont un millier de femmes. Ce sont des femmes courageuses qui ont tout sacrifié pour la cause de la libération de l’Iran.
Ce prix ne m’appartient pas, il appartient à ces femmes courageuses. J’apprécie que vous me remettiez ce prix du courage. Je vous remercie.
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