IranWire a obtenu des copies de documents indiquant que la Cour a confirmé les condamnations à mort de Majid Kazemi, Saeed Yaqoubi et Saleh Mirhashmi et a rejeté d’autres punitions, y compris des peines de prison.
Mirhashmi avait été condamné à mort à deux reprises, tandis que Kazemi et Yaqoubi avaient été condamnés à la peine capitale et à une peine d’emprisonnement de dix ans.
Le trio a été arrêté en relation avec la mort de trois membres des forces Basij lors de manifestations dans la ville centrale d’Isfahan le 15 novembre.
Le Dadban Legal Group, qui fournit des conseils juridiques aux manifestants en Iran, a déclaré qu’il n’existait aucune preuve fiable des accusations portées contre les accusés et que le seul document disponible dans l’affaire était leurs « aveux forcés » pour imposer des condamnations à mort.
Les accusés étaient présents sur les lieux des manifestations, mais aucun d’entre eux n’a jamais admis avoir tiré sur des membres du Basij, selon le groupe.
Les autorités iraniennes ont sévèrement réprimé les manifestations de grande ampleur déclenchées par la mort en septembre de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue.
Plus de 520 personnes ont été tuées lors de manifestations organisées par les forces de sécurité et plus de 20 000 personnes ont été détenues illégalement, selon les militants. À l’issue de procès partiaux, le pouvoir judiciaire a prononcé des condamnations à mort sévères, y compris la peine de mort, à l’encontre de manifestants.
Source : Iran Wire/ CSDHI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire