La Résistance iranienne condamne fermement la nomination de l’ambassadeur du fascisme religieux au pouvoir en Iran à la tête de « l’Assemblée sociale » du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui doit se tenir les 2 et 3 novembre 2023. Dans ce forum, « le rôle de la science, de la technologie et de l’innovation dans la promotion des droits de l’homme, en particulier dans la période de reprise après l’épidémie de Covid sera discuté ».
Le chef du Conseil des droits de l’homme a annoncé que cette nomination était basée sur des « candidatures reçus de groupes régionaux« . Ce qui est une référence à d’autres violateurs des droits de l’homme et de complices du régime des mollahs parmi les pays asiatiques.
Bien que cette nomination honteuse ne dure que deux jours, il se déroule toutefois à un moment où, selon les autorités internationales, le régime des mollahs détiens le pire bilan des droits de l’homme. Notamment parce que :
Les geôliers du régime ont exécuté au moins 67 prisonniers en 12 jours (du 29 avril au 10 mai 2023).
Le régime a tué 750 personnes lors du soulèvement national du peuple iranien entre septembre 2022 et janvier 2023 ; et a arrêté plus de 30 000 personnes, dont la plupart sont toujours en prison et soumises à toutes sortes de pressions et de tortures.
Le Conseil des droits de l’homme a formé une commission internationale d’enquête le 3 décembre 2022 pour enquêter sur les crimes de ce régime pendant le soulèvement.
L’Assemblée générale des Nations Unies a condamné, le 24 novembre 2022, les violations brutales et systématiques des droits de l’homme en Iran.
Le 15 avril 2023, le Conseil des droits de l’homme a prolongé la mission du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, tout en condamnant la situation des droits dans ce pays.
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a nommé, le 27 avril 2023, un Rapporteur spécial pour enquêter sur les violations des droits de l’homme en Iran.
La nomination du représentant d’un tel régime à la tête de l’Assemblée sociale du Conseil des droits de l’homme, qui est une institution internationale, sera interprétée comme un feu vert à davantage de tortures et de meurtres par le fascisme religieux. En se référant à de telles mesures complaisantes, le régime pourra assurer ses pasdaran et ses bourreaux de poursuivre tranquillement leurs crimes.
De telles nominations sont une récompense offertes à des criminels qui violent les valeurs pour lesquelles l’humanité contemporaine a consenti de nombreux sacrifices. La Résistance iranienne exige l’annulation immédiate de cette nomination inacceptable.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 mai 2023
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