CNRI - Le régime iranien a intensifié la répression des prisonniers dans la tristement célèbre prison Gohardacht à Karadj, à l’ouest de la capitale iranienne. Dans la chaleur caniculaire de l’été, les gardiens de la prison ont délibérément fermé la porte menant à la cour pénitentiaire dans la section des prisonniers politiques, empêchant la circulation d’oxygène, alors même que les prisonniers font le Ramadan.
Les bourreaux notoires des mollahs dans la prison, dont les incomparables Amirian, Bagueri et Zolfali, ont attaqué jeudi dernier la section des prisonniers de droit commun. Les prisonniers de la section 3 ont été sauvagement frappés avec des matraques alors qu’ils se rendaient dans la cour de la prison.
L’attaque brutale contre les prisonniers, alors qu’ils faisaient le Ramadan, avait pour objectif de propager la terreur parmi les détenus afin d’empêcher toute forme d’opposition.
Le mois dernier, le régime iranien a installé de nouveaux appareils de brouillage de communication dans la salle 12 de la section 4 de la prison Gohardacht (Radjaï Chahr) pour intensifier la torture et les pressions sur les prisonniers politiques.
Les appareils de brouillage sont réputés pour être cancérigènes et mettent en danger la santé des prisonniers. Les prisonniers montrent de manière continue des symptômes de sècheresse muqueuse, de douleurs musculaires, de sévères migraines, de vision trouble, de vomissement et d’engourdissement.
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