mercredi 27 février 2019

En Iran, les prisonniers politiques, gravement malades, sont privés de traitement médical urgent


prisonniers politiques traitement médical iranDepuis la mi-décembre 2018, le directeur de la prison de Rajaï Chahr a refusé d’accorder des soins médicaux à plusieurs prisonniers politiques.
L’interdiction a commencé après qu’un prisonnier reconnu coupable de meurtre s’est évadé alors qu’il était transféré à l’hôpital, mais elle n’a continué à être appliquée qu’aux prisonniers politiques.

Les rapports indiquent que de nombreux prisonniers, en particulier des prisonniers politiques, attendent un certain temps pour aller à l'hôpital.
L'interdiction menace la vie d’un certain nombre de prisonniers souffrant de maladies graves.
Les autorités iraniennes mettent depuis longtemps en danger la vie de prisonniers politiques en leur refusant des soins médicaux adéquats.
Les traitements médicaux sont refusés pour punir les prisonniers ou les forcer à faire de faux aveux. La menace d'abandon des soins médicaux a également été utilisée comme un instrument d'intimidation à l'encontre des prisonniers qui ont contesté les autorités ou déposé des plaintes.
Un responsable iranien a été tenu pour responsable des multiples cas documentés de décès ou de préjudice irréparable subis par des prisonniers politiques en raison du manque de soins médicaux appropriés en prison et à cause du refus des autorités de leur accorder un temps de récupération suffisant ou des soins et traitements médicaux extérieurs.
Saeed Shirzad, Hassan Sadeghi, Majid Assadi, Shahram Pourmansour, Arash Sadeghi, Mohammad Banazadeh Amirkhizi et Hamzeh Savari font partie des prisonniers politiques de la prison de Rajaï Chahr.

Source : Les droits de l'homme en Iran

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