Le mouvement de résistance en Iran maintient son élan alors que le mécontentement persiste.
Le régime iranien est la cause de la colère de tant d’Iraniens qui en ont assez de supporter dans leur pays la corruption, la mauvaise gestion, la menace de guerre, les troubles économiques et la crise sociale.
Les jeunes iraniens, en particulier, descendent dans les rues pour des manifestations de grande envergure, antigouvernementales et prennent courageusement leur avenir en main. Ils expriment leurs demandes de changement de régime et veulent se débarrasser des mollahs qui n’ont fait que compliquer la vie.
Du 3 au 5 octobre, de jeunes Iraniens se sont rassemblés dans de nombreuses villes du pays, notamment à Chiraz, Semnan, Fassa, Mashhad, Sabzevar, Rezvanshahr, Nowshahr, Kouhdasht et Karaj. Ils ont brûlé de grandes affiches du Guide suprême du régime, Ali Khamenei, et collé fièrement des affiches de Mme Maryam Radjavi, présidente désignée du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) - la principale opposition au régime iranien.
On a entendu les jeunes qui scandaient des slogans tels que « À bas Khamenei, saluez Radovavi », « Levez-vous et renversez la dictature religieuse » et « Les mollahs doivent partir ».
Au même moment, les habitants de Lordegan sont également descendus dans les rues pour protester contre le régime. Ils se sont rassemblés pour venir en aide aux centaines de personnes du village de Chenar Mahmoudi, dans la province de Chaharmahal-Bakhtiari, qui ont été contaminées par le virus VIH en raison des négligences sanitaires des autorités.
Des centaines de personnes ont subi un test de dépistage du diabète et les aiguilles utilisées par les responsables de la santé n'étaient pas stériles.
Au lieu d'admettre qu'une erreur a été commise ou du moins de mettre en place des mesures pour remédier à la situation, le régime n'a fait que se soustraire à ses responsabilités. Il a rejeté la faute sur les autorités sanitaires locales et a même tenté de blâmer la population locale. Les responsables ont déclaré qu'il y avait tellement de personnes séropositives à cause de la consommation endémique de drogue et de la promiscuité. Les responsables ont également tenté de nier l'ampleur du problème, affirmant que seuls quelques cas de VIH avaient été détectés.
Cela a provoqué la colère de la population et tous les iraniens ont exprimé leur dégoût envers le régime.
Lors des manifestations à Lordegan, des membres des forces répressives ont tiré à balles réelles et des informations font état d'un décès imputable à la brutalité des agents que le régime a envoyés pour disperser la foule. Cependant, les gens ont résisté à la répression et ont continué à manifester. Certains manifestants en colère ont incendié plusieurs bâtiments, notamment le bureau du représentant du Guide suprême.
Mme Radjavi s'est adressée au peuple iranien, en le félicitant pour son courage et en l'encourageant à montrer au régime qu'ils ne peuvent être réduits au silence. Elle a déclaré : « Ce régime corrompu et criminel a dilapidé la richesse nationale de l'Iran en poursuivant des projets nucléaires et antimissiles et en se livrant à des attentats à l'étranger, qui ont détruit tous les aspects de la vie du peuple iranien, y compris la santé et le bien-être. »
Source : INU
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